Historiquement, les finances publiques servent d'abord à financer la guerre, comme ce fut le cas pour l'empire romain et tous les royaumes européens au moins jusqu'à la fin du Moyen-Âge. Ce constat est intimement lié au fait que l'État est alors uniquement conçu sous sa forme régalienne, et le modèle féodal, très cloisonné, ne laisse que peu de place à l'entreprise individuelle pour se développer et entamer l'essor économique.
Keynes en tant que fondateur de la politique économique moderne :
Il réfute la loi de Say en indiquant que certains agents économiques peuvent avoir intérêt à garder de la monnaie pour 3 motifs. La loi de Say était une ode au « laissez-faire » car laissant croire à un système autorégulé. L'interventionnisme économique de l'État n'est donc pas souhaitable. En critiquant cette idée, Keynes ouvre la voie à un interventionnisme de l'État dans l'économie, qu'on peut qualifier de politique économique.
[...] Un des préalables à cette théorie est de définir les modalités de la stimulation de l'activité économique par l'intervention de l'État. Pour lui, l'investissement public doit être financé par un déficit public monétisé. Mais cette option n'est acceptable que si ce déficit génère de l'inflation. L'inflation générée peut être perçue comme une taxe d'inflation au sens où elle crée un désintérêt à l'épargne pour les agents économiques autre que l'État. Ainsi l'affaiblissement de l'épargne privée doit totalement compensée par l'augmentation de l'épargne de l'État. [...]
[...] Il propose également la suppression du monopole de représentation des syndicats, qui est une violation flagrante de la règle de droit. Hayek n'en propose pas pour autant de laisser les gens mourir de faim dans la rue. Il reconnaît à l'État un rôle et une responsabilité à l'égard des plus démunis. Il propose l'instauration d'un niveau minimum de revenu au-dessus duquel personne ne devrait tomber. Hayek reconnaît aussi que l'État a un rôle à jouer pour assurer divers services ; ceux qui profitent à tous et qu'on ne peut fournir sans que tous contribuent à leurs coûts. [...]
[...] Ce système repose sur le principe de l'assurance et des cotisations. En Allemagne, c'est d'abord l'assurance maladie (1883) puis les accidents du travail (1884) qui sont assurés, avant que ne naisse un système de retraite en 1889. Malgré des tentatives antérieures, l'Allemagne est considérée comme le modèle du genre, car c'est le premier système à être généralisé à tous les métiers, hors des corporations. o Modèle Beveridgien : ce modèle se réfère à lord William Beveridge, auteur en 1942 d'un rapport qui servira de base à l'établissement du modèle social au Royaume-Uni après la seconde guerre mondiale. [...]
[...] Partout dans le monde, des dispositifs d'aides sociales, de protection des industries nationales ou de secteurs en difficulté, et ce encore plus visiblement en période de crise économique. Les interventions de gouvernements extérieurs dans l'économie de pays tels que la Grèce ou Chypre relève d'une forme forte d'interventionnisme, assimilables à des violations de la souveraineté étatique de ces nations. Cela serait bien évidemment violemment critiqué par les partisans du laissez faire Les préconisations de Samuelson, le plus actuel des économistes que nous avons étudié, semblent acceptés d'une partie des états qui, après une phase de rigueur, ont adopté des plans de relance malgré leurs déficits publics. [...]
[...] Il est intéressant de constater que la plupart des businessmen et politiciens chypriotes avaient transférés leur argent, quelques semaines auparavant. Rappelons que cette politique fut saluée par la Troïka de Bruxelles. Maintenant que ces bail-in18 sont devenues monnaie courante partout sur la planète, aucun compte bancaire et aucun fonds de pension ne sera jamais plus sûr à 100%. En fait, ce type de confiscation à la chypriote de la richesse des citoyens a déjà commencé à se reproduire partout dans le monde à différentes échelles. [...]
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