Bas van Aarle et Florence Huart ont écrit en 1999 un article intitulé « Monetary and fiscal unification in the EU: a stylized analysis », publié dans Journal of Economics and Business, n°51, (pp49-66). Cet article a pour but d'expliciter les effets des politiques monétaire et budgétaire en union monétaire ainsi que leur interaction au sein de cette union. Les auteurs analysent comment la création d'une union monétaire et budgétaire affecte les variables macroéconomiques.
[...] La BCE Page 1 sur 2 peut parvenir à ses cibles d'inflation grâce aux accords coercitifs entre Etats membres ou à l'amélioration de la réputation de chacun. En cas de fédéralisme budgétaire dans l'UEM, van Aarle et Huart soulignent que l'intégration budgétaire permettrait une plus grande efficience au niveau de la zone via le mécanisme de redistribution et grâce à des économies d'échelle existantes. Par rapport au cas précédent, la politique monétaire et la politique budgétaire communes réagissent toutes deux face au salaire réel domestique et des autres pays de la zone et face aux différentes cibles de dépenses budgétaires. [...]
[...] Monetary and fiscal unification in the EU : a stylized analysis>> article de Bas Van Aarle et Florence huart Bas van Aarle et Florence Huart ont écrit en 1999 un article intitulé Monetary and fiscal unification in the EU: a stylized analysis publié dans Journal of Economics and Business, (pp49-66). Cet article a pour but d'expliciter les effets des politiques monétaire et budgétaire en union monétaire ainsi que leur interaction au sein de cette union. Les auteurs analysent comment la création d'une union monétaire et budgétaire affecte les variables macroéconomiques. [...]
[...] On suppose que le pays 2 accorde plus d'importance à la stabilisation des dépenses publiques que le pays 1. Sous une union budgétaire et monétaire, les dépenses publiques et les impôts augmentent fortement tandis que le produit global du pays 1 décroît, comparé à une union monétaire uniquement. La BCE fixe donc un taux d'inflation plus bas, entraînant la baisse des revenus du seigneuriage, et donc la baisse des dépenses pour le pays 2. Cet article présente plusieurs points discutables. [...]
[...] Le pays s'engageant dans une union monétaire, risque de perdre son haut degré de crédibilité ; mais, le pays 2 gagnera en crédibilité. Pour les deux Etats, le gain en termes de bien-être social est indéfini. La 2e asymétrie concerne les structures budgétaires. Si le pays 2 a une cible de dépenses publiques plus large, cela implique plus de politiques inflationnistes de la BCE. Le pays 1 après intégration subit une plus forte inflation, reçoit donc plus de revenus du seigneuriage, augmentant donc ses dépenses publiques. [...]
[...] Lorsque les auteurs se penchent sur l'intégration budgétaire, ils n'analysent pas les effets redistributifs de la politique budgétaire centralisée. Concernant l'analyse des asymétries, les équations ne prennent pas en compte l'impact de la réputation et de la crédibilité de chaque pays concernant les respects de cibles d'inflation et/ou de dépenses publiques. (Même s'il est difficile d'intégrer des éléments qualitatifs dans les modèles). Puis pour le deuxième type d'asymétrie, on ne considère pas l'effet de passer d'une politique de règle monétaire nationale à une politique de règle monétaire centralisée. [...]
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