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Philippe Chalmin écrit dans son ouvrage Le monde a faim paru en 2009, que « les mots presque oubliés de « pénurie » et de « famine » ont refait leur apparition et l'opinion publique a découvert qu'au début du XXIe siècle, on pouvait encore mourir de faim et être trop pauvre pour se payer les quelques aliments de base nécessaires à la survie ». En effet, c'est ce que démontra Malthus dès 1798 dans son Essai sur le principe de population. Il y postule que la population croît naturellement de manière géométrique, alors que les subsistances ne peuvent croître que de manière arithmétique, parce que les terres mises en culture sont de moins en moins fertiles. De cette tendance à la surpopulation découle la misère des travailleurs. Malthus est un économiste classique anglais. C'est aussi un pasteur anglican devenu professeur d'économie politique. Il faut noter qu'à cette époque, la Grande Bretagne est la première puissance industrielle du monde. Dans l'extrait présenté, Malthus critique la théorie de Smith selon laquelle l'augmentation des richesses d'une nation conduit à l'augmentation proportionnelle et simultanée du bonheur des classes inférieures qui la constitue. Bien au contraire, Malthus montre ici, tout en partant de la thèse et des définitions de Smith, que c'est l'inverse qui se produit lorsque la nation voit sa richesse augmenter.
[...] En d'autres termes, comme une réduction de l'écart pouvant exister entre le taux d'accroissement de la population et celui des subsistances, le premier étant inférieur au second. Tout au long des cinq livres de La richesse des nations, Smith, qui donne pour objet à l'économie politique « d'enrichir tout à la fois le peuple et le souverain » (La richesse des nations) , se fait l'avocat d'un libéralisme modéré, critiquant les mercantillistes, il préconise le libre-échange et le « laisser faire ». [...]
[...] Cela et le « plus grand nombre de bras employés à les faire valoir » (ligne 49) créeraient une augmentation constante de la richesse de la nation grâce à cette main-d'oeuvre apte à créer plus de produits manufacturés et plus rapidement. Nous venons de voir l'affaiblissement du secteur agricole parallèlement à l'enrichissement de la nation, nous allons étudier la dégradation des conditions de vie des salariés. La dégradation des conditions de vie des salariés « Maintenant la question est de savoir à quel point la richesse qui croît en ce sens peut tendre à améliorer le sort du pauvre. [...]
[...] Philippe Chalmin écrit dans son ouvrage Le monde a faim paru en 2009, que « les mots presque oubliés de « pénurie » et de « famine » ont refait leur apparition et l'opinion publique a découvert qu'au début du XXIe siècle, on pouvait encore mourir de faim et être trop pauvre pour se payer les quelques aliments de base nécessaires à la survie ». En effet, c'est ce que démontra Malthus dès 1798 dans son Essai sur le principe de population. Il y postule que la population croît naturellement de manière géométrique, alors que les subsistances ne peuvent croître que de manière arithmétique, parce que les terres mises en culture sont de moins en moins fertiles. De cette tendance à la surpopulation découle la misère des travailleurs. Malthus est un économiste classique anglais. [...]
[...] » (lignes 60 à 63) En effet, selon Malthus, les deux composantes du bonheur dans ce texte sont le revenu et la santé. Or ici, il montre que cette deuxième composante, tout comme la première, ne se retrouve pas dans le travail manufacturer, puisqu'il montre que l'agriculteur désertant ses champs pour aller travailler dans l'entreprise connaîtrait des problèmes de santé dus à ce travail. C'est l'idée des externalités que l'on retrouve ici, c'est-à-dire le fait que l'environnement de l'entreprise cause tout un ensemble de problèmes de santé, comme par exemple des problèmes respiratoires si dégagement de gaz, ou encore douleurs physique si transport de marchandises. [...]
[...] Dès lors, dans quelle mesure, la richesse de la nation est-elle la condition nécessaire d'accès au bonheur des classes inférieures ? Nous analyserons d'abord la remise en question de la correspondance entre richesse de la nation et accès au bonheur de la population, puis nous verrons en quoi le systême économique présenté par Malthus est l'antithèse même de l'accès au bonheur. La remise en question de la correspondance entre richesse de la nation et accès au bonheur des classes inférieures La remise en question de la correspondance entre richesse de la nation et accès au bonheur des classes inférieures s'étudie à travers l'analyse de la définition du bonheur de Malthus et de celle du fait que l'augmentation des richsses ne signifie pas amélioration des conditions de vie des salariés. [...]
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