L'article de Sandra Maotti "Menaces sur la reprise", publié dans "Alternatives économiques" en décembre 2009 (pages 7 à 12) relate les politiques publiques menées dans le but de sortir les économies de la récession qui cependant ne décèle aucun chemin vers une reprise durable. Partie du secteur du crédit immobilier américain, la crise des subprimes a eu des conséquences d'abord sur le marché financier américain. Puis très vite ces défaillances ont entraîné des réactions en chaîne sur les autres marchés au niveau mondial, frappant l'économie réelle à son tour.
La croissance mondiale repart, mais l'existence de bombes à retardement dans les comptes des États et les bilans des banques sont redoutés : la situation de l'Espagne est critique, l'émirat de Dubaï en quasi-faillite, la Grèce flirte avec la faillite… Des effets secondaires sont donc à craindre, quant à l'alimentation par des liquidités surabondantes de nouvelles spéculations et de nouvelles bulles.
Comment sortir de cette crise ? Quelles sont les stratégies à mener ? Ces effets sont-ils les signes d'une rechute mondiale ou bien de simples rebondissements d'une crise historique ? Faut-il croire à la reprise économique ?
[...] Cela a des conséquences tant sur le plan des trajectoires des individus, mais des conséquences aussi du point de vue économique, de nouveaux revenus distribués par solidarité. La structure voit l'apparition de nouvelles fractures (entre ceux qui se sont fait happer par la crise et ceux qui ne le sont pas) et le durcissement des fractures déjà existantes. Mon avis est fondamentalement tranché du côté d'une illusion de reprise économique. Concernant les politiques publiques menées, autant du point de vue des politiques monétaires que des politiques budgétaires, je pense qu'elles ont permis de contribuer à stopper cette spirale infernale certes, mais un nouveau processus se met en place où d'anciens problèmes refont surface. [...]
[...] Les dilemmes de la sortie de crise Les politiques menées dans les différents Etats du monde ont permis de contrer la crise et sortir les économies de la récession. Les chiffres décèlent dans plusieurs pays une croissance de nouveau positive. Mais que se cache-t-il derrière ? L'activité n'a pas pour autant retrouvé son rythme de croisière. Le niveau de production reste faible, les producteurs n'utilisent que partiellement leur capacité de production. La destruction massive d'emploi est donc persistante en France comme aux Etats-Unis, laissant les consommateurs d'autant plus pessimistes. [...]
[...] "Menaces sur la reprise", Sandra Maotti (2009) - les effets produits par les décisions gouvernementales afin d'enrayer la crise économique Présentation de l'article Le choix de mon article n'a pas été simple face à la diversité des enjeux économiques actuels. Pourtant il a fallu trancher, et j'ai opté pour un sujet économique qui s'inscrit dans une dure réalité à savoir les effets produits par les décisions gouvernementales prises afin d'enrayer la crise économique qui a frappé de plein fouet toute l'activité mondiale. [...]
[...] En effet, les excès de liquidités qui nourrissent les bulles spéculatives et l'opacité des banques qui profitent de tirer des bénéfices et d'augmenter leurs bilans plutôt qu'assainir leur situation. A quand une instance européenne de surveillance des banques ? [...]
[...] Les plans de relance par la dépense publique ont donc joué un rôle fondamental dans le soutien de l'activité. Mais à quel prix ? En France, comme aux Etats-Unis, les déficits ne cessent de se creuser. Les prévisions quant à son évolution sont estimées à la hausse avec un taux atteignant les du PIB en France. Mais jusqu'où ce creusement de la dette peut-il être soutenable ? Le débat fait rage. L'Etat, d'un côté, soutient la résorption de la dette par une croissance soutenue engendrée par les investissements financés par l'emprunt et la Commission européenne affirme de l'autre que la reprise ne suffira pas à en enrayer la dette. [...]
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