Les obligations-catastrophe, appelées communément « cat-bonds », ont vu le jour vers le début des années 1990, après le cyclone Andrew, face à l'accroissement de la demande de réassurance qui, en plus de son coût élevé, n'était pas encore assez développée à cette époque pour faire face aux catastrophes naturelles. Les premiers types de cat-bonds émis consistaient à transférer les risques catastrophiques vers les marchés financiers permettant à des investisseurs d'approprier les fonds nécessaires à la couverture des risques extrêmes en contrepartie d'une prime de risque élevée s'ajoutant à la rémunération d'obligations classiques. Ainsi ce système permettrait de réduire les contraintes du secteur.
Peu après, la couverture a été étendue à de nouveaux risques au-delà du risque de pointe en matière de vent pour la Floride qui était utilisé traditionnellement sur le marché suite aux ouragans Katarina, Rita et Wilma. Par exemple, une obligation couvre maintenant le risque de tremblements de terre dans divers Etats tels que Californie, Mexique, Turquie, Grèce, Israël, Chypre et Portugal, tandis qu'une autre couvre le risque de typhon au Japon.
[...] Le risque de catastrophe naturelle représente une diversification intéressante pour les investisseurs, par rapport aux risques couramment rencontrés sur le marché des capitaux. En investissant dans les actions d'un assureur, l'investisseur s'expose à des risques tels que l'incertitude du montant de l'événement extrême qui s'est produit, la pertinence de la stratégie de la société, la qualité du management, l'adéquation des provisions, la fluctuation de la valeur de marché des actifs, etc. Le risque de catastrophe naturelle est une composante parmi ces risques. Il pourrait entrainer une baisse significative des capitaux propres d'un investisseur et même provoquer sa faillite. [...]
[...] Et à la fin du premier de semestre 2009, nous pouvions noter que le nombre d'obligations catastrophe émises était de onze ayant ainsi un montant notionnel total de 1,7 milliard de dollars. Cependant le graphique ci-dessous illustre mieux l'évolution des émissions d'obligations catastrophe. Figure 3 : Evolution des émissions d'obligations catastrophe Bien que la faillite de Lehman Brothers ait causé beaucoup de difficultés, nous pouvons remarquer que le marché des obligations catastrophe a tout de même bien surmonté cette crise jusqu'ici. [...]
[...] Ce fond sera transféré à l'acheteur de la protection ou à la partie cédante conformément au contrat de réassurance. Cependant les relations entre la structure ad hoc, le réassureur et l'investisseur sont mieux illustrées dans le schéma ci-dessous. Figure 1 : Relations entre la structure ad hoc, le réassureur et l'investisseur Prime Réassurance Principal plus intérêt Principal Cédant Structure ad hoc Investisseur Principal et revenu de l'investissement Principal Trust Source : Didier Marteau, Gestion des risques climatiques Economica 2004, page 146 Toutefois, le flux de paiements (le pay-off du cat-bond) versé dans le cas où il ya sinistre dépend de trois grands critères définis dans le contrat. [...]
[...] Ces obligations catastrophe constituent une source de financement alternative. Mais elles ne semblent toujours pas avoir trouvé les faveurs des investisseurs qui sont restés réticents, en raison vraisemblablement de leur caractère aléatoire. Le présent mémoire ressort donc une riche littérature sur les CAT-Bonds avant de proposer un ajustement à des lois théoriques des paramètres (magnitude et profondeur) des tremblement de terre avant de faire une modélisation de la Value-at-risk (VaR) et des pertes financières "théoriques" pouvant être causées par les tremblements de terre. [...]
[...] La troisième tranche n'a pas été notée : we presume it was structured for one or two particular investissors Dans la première tranche, le principal est garanti à hauteur de alors qu'elle n'est pas garantie pour la seconde millions de titres classe A notes ‘Investement grade' 40% du principal est garanti o 42 millions : classe A1 : les coupons offrent LIBOR + 255bp o 20 millions: classe A2 : les coupons sont fixes, à du principal 60 millions de titres B pour lesquels 100% du principal est exposé si le sinistre dépasse 18.5 milliards de dollars. Les coupons sont fixes, à du principal millions de titres classe C pour lesquels 100% du principal est exposé si le sinistre dépasse 12 milliards de dollars. Les coupons sont fixes, à du principal. [...]
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