Le Sénégal, de part sa position géographique privilégiée, dispose d'atouts naturels qui lui confèrent d'importantes potentialités halieutiques : une façade maritime longue de sept cents (700) kilomètres, un plateau continental d'une superficie 23.819 km2 et un important réseau hydrographique dont le fleuve Sénégal, long de 1.800 km, représentant la deuxième artère fluviale de l'Afrique de l'Ouest.
La nature du climat est favorable aux remontées en surface d'eaux profondes (upwelling), riches en sels minéraux nécessaires au développement de la faune et de la flore. Tous ces facteurs contribuent à la richesse de nos eaux en ressources halieutiques (...)
[...] La loi 87-27 du 18 août 1987 portant code de la pêche sénégalaise a longtemps constitué un outil de base de la pêche au Sénégal et un modèle dans la sous région. Mais elle a été vite dépassée par les mutations intervenues dans le secteur maritime durant ces dernières années. De même, l'évolution souvent rapide incessante des conditions biologiques, soc-économiques, politiques et technologiques qui gouvernent les activités de pêche, a conduit, dès juin 1995, les décideurs à réviser le dispositif législatif et réglementaire, en intégrant ces contraintes. [...]
[...] Ses démarches ont permis : - La tenue de réunions et de la distribution de correspondances du Ministre d'Etat, Ministre de l'Economie Maritime aux gouverneurs, aux maires et présidents de GIE interprofessionnels pour leur mettre en garde de la fermeture de tous les quais qui ne répondraient pas aux normes ; - A la distribution de recueils de textes législatifs et réglementaires nationaux et européennes par la DITP aux chefs de services décentralisés de la DPM ; - A l'achat de matériels et d'équipements pour les 08 sites pilotes, au bénéfice des services d'encadrement technique administratif, des Gie interprofessionnel, des mareyeurs, des responsables de l'hygiène des quais, des pêcheurs de marées et de jour et des porteurs (voir en annexes les bordereaux de livraison du matériel concerné pour chaque site). Parallèlement aux plans de communication et d'urgence, d'autres actions ont été entreprises pour gérer la crise. On peut noter : 2-3 l'amélioration à bord des pirogues L'UE avait recommandé à la suite de la visite de 2004 que les pirogues soient recouvertes intérieurement par un matériau inoxydable, lisse, imputrescible, facile à nettoyer et à désinfecter à l'image de l'Europe où les embarcations de la pêche artisanale sont constituées de petits bateaux. [...]
[...] Puis dans la mise en place du système qualité dans les entreprises. Cette phase s'est d'ailleurs poursuivie l'année suivante (1997), après la visite des experts de l'UE ; - En 1996 c'était la première visite des experts de l'UE : le Sénégal obtient à l'issue de cette inspection, son agrément à l'exportation des produits de la pêche suivant la Décision 96-355 du 30 mai 1996 de la Commission européenne. Le Sénégal fut ainsi le deuxième pays de l'Afrique de l'ouest et du nord après le Maroc, à être accrédité ; - En 1999, le Sénégal recevait pour la seconde fois les inspecteurs de l'UE en vue de la ré-évaluation du niveau de conformité de la filière d'exportation des produits de la pêche. [...]
[...] Tous ces facteurs contribuent à la richesse de nos eaux en ressources halieutiques. L'abondance de cette ressource halieutique avait motivé l'Etat du Sénégal, a axer sa politique en matière de pêche sur l'accroissement de la production. Celle-ci s'est traduite par une augmentation sensible des mises à terre et par une croissance des exportations, hissant ainsi la pêche maritime au rang de premier secteur national pourvoyeur de devises. Au fil des années on a assisté à la création de grands centres de pêche (Joal, Mbour, Saint-Louis, Kayar, Dakar) et l'apparition d'activités connexes (mareyage, marchés, transformation artisanale), mais aussi et surtout, à la floraison de sociétés exportatrices de produits de la pêche. [...]
[...] La pêche industrielle compte 77 bateaux congélateurs et 57 usines dont 02 conserveries. Le tonnage exporté pour l'année 2007 avoisine 70.000 tonnes où l'Europe reste encore en tête avec même si on remarque une baisse presque constante d'environs 10.000 tonnes depuis 2004 (sources DITP). La filière artisanale est une activité dynamique qui contribue pour une large part dans les exportations (60 Son caractère informel et son encrage dans les pratiques empiriques rendent très difficile la gestion de la qualité au niveau de ses infrastructures et moyens de production. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture