Cette étude, dans une première partie, rend compte des fondements de la crise de l'IDE en relevant les facteurs déterminants des flux d'IDE et leurs conditions d'accueil en Afrique Centrale, puis dans une seconde partie, elle examine les implications qu'engendre cette crise dans les principaux indicateurs de développement macroéconomiques des différents Etats avant de proposer un ensemble de mesures de politique macroéconomique et de sécurité visant à promouvoir les IDE en Afrique Centrale
[...] CONCLUSION DU CHAPITRE III Outre leur contribution majeure à la formation du PIB, au commerce extérieur et à l'emploi, les multinationales implantées en Afrique Centrale n'ont au plus qu'un impact limité sur les effets d'entraînements globaux des économies nationales déstructurées. La concentration des IDE dans le secteur primaire n'est pas profitable aux Etats de la sous-région. La montée du secteur tertiaire ou la tertiairisation de l'économie est l'un des faits marquants de la mondialisation industrielle à laquelle nombre de pays africains n'ont point de part considérable. De même, l'absence d'institutions financières viables et l'insuffisance de la production manufacturière privent l'ensemble des pays d'Afrique Centrale d'importants profits que procurent les IDE. [...]
[...] Finance et Développement. Juin. P des PED. En revanche, les exportateurs de capitaux renoncent souvent aux investissements parce que les risques y sont considérés comme plus grands que dans les autres régions du monde. Selon ARON, J. (1995) : l'IDE en Afrique s'est avéré négligeable durant la dernière décennie surtout en raison de politiques macroéconomiques et d'environnements régulateurs peu attrayants En outre, de plus en plus, les sociétés transnationales ancrent leur présence au travers de nouvelles formes d'investissement (joint- ventures, contrat de gestion, crédit–bail) dans les PED(5). [...]
[...] Mais, en réalité, que recouvre la notion d'IDE ? Les IDE sont un type particulier de mouvements de capitaux qui jouent un rôle spécifique dans les échanges internationaux. Il s'agit en général d'investissements réalisés par un investisseur étranger qui en conserve le contrôle. Selon l'Organisation Mondiale du Commerce il y a IDE lorsqu'un investisseur basé dans un pays (le pays d'origine) acquiert un actif dans un autre pays (le pays d'accueil) avec l'intention de le gérer (in communiqué de presse : Commerce et IDE octobre 1996). [...]
[...] Mais la part de l'Afrique Centrale dans ces flux de la SFI reste marginale et inégalement repartie selon les pays. De 1990 à 1995, seul le Cameroun a bénéficié régulièrement de ces opérations (75,5 millions de dollars au total) contre deux opérations pour le Gabon en 1989 et 1991 (69 millions) et une seule pour le Congo en 1995 (96,4 millions de dollars) et une aussi pour la RDC en 1991 (11 millions) au cours de la période sous-revue (Source : SFI juillet 1995). [...]
[...] Etant donné, la contraction des investissements publics (Cf. Annexe et la faiblesse du capital privé national, l'investissement étranger devrait être la source principale d'investissement dans les économies d'Afrique Centrale où les capacités industrielles sont restreintes, où l'esprit d'entreprise est peu développé, où encore la plupart des services ne sont pas susceptibles d'échanges internationaux, où aussi manquent de gestionnaires compétents et de cadres qualifiés et où enfin les exportations de produits agricoles et du textile seuls secteurs où ils possèdent un avantage comparatif se voient assujetties à des droits de douanes élevés et à des barrières non tarifaires de la part des pays de l'OCDE. [...]
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