L'Afrique est un continent composé de 53 pays regroupant 800 millions d'habitants, sur une surface équivalente à celle de l'Europe, des Etats-Unis…
Grâce à ses caractéristiques favorables, la terre d'origine de la civilisation humaine devrait occuper une place centrale dans l'ordre mondial. Mais nous savons que, loin de là, ce continent reste un acteur économique modeste, voire inexistant.
Pour comprendre cette situation il est nécessaire d'étudier le passé africain, notamment son passé colonial, et ses conséquences sur la société actuelle. Ce sera le point de départ afin de pouvoir ensuite analyser les problèmes récurrents de cette région issue du découpage colonial.
De plus cet espace du tiers monde a souvent été convoité par les puissances dominantes ; ainsi son rôle, secondaire mais crucial durant certaines périodes, a évolué au fil des siècles.
Pour enfin jouer un rôle dominant, l'Afrique doit donc utiliser son potentiel en s'appuyant sur sa diversité, surmonter les nombreuses embûches et maintenir un développement sur le long terme.
Dans quelle mesure l'Afrique, un continent en réserve de développement, peut-il exploiter son potentiel ?
[...] La France possédait une partie du Maghreb, et en Afrique occidentale, le Sénégal. L'Angleterre possédait la colonie du Cap, la Côte de l'or, des compagnies commerciales anglaises travaillaient en Afrique occidentale et orientale. Entre les années 1870 et 1880 on découvre des richesses importantes pour les pays européens telles que l'or et les diamants d'Afrique du Sud, le cuivre de Rhodésie Il en découle en 1920 des empires coloniaux suivants : La Belgique : Le Congo Grande-Bretagne : Côte-de-l'Or, Sierra Leone, Nigeria, Sud- ouest de l'Afrique du Sud, Rhodésie du Nord/du Sud, Bechuanaland, Union sud-africaine, Kenya, Ouganda, Somalie britannique, Soudan Anglo-Egyptien, Egypte, Gambie, Nyassaland Espagnol : Rio de Oro, Guinée espagnole, Rif France : Tunisie, Algérie, Maroc, Cote Française des Somalis, Soudan français, Sénégal, Guinée française, Cote d'ivoire, Haute-Volta, Dahomey, Niger, Tchad, Madagascar, Oubangui- Chari Italie : Libye, Somalie italienne, Erythrée Portugal : Guinée portugaise, Angola, Mozambique. [...]
[...] A cela s'ajoute la dégradation de l'environnement, comme cité précédemment, qui empêche l'accès de de la population africaine à l'eau potable des personnes atteintes du sida dans le monde sont africaines. L'espérance de vie était en progression jusqu'aux années 90 (51 ans) mais connaît de nouveau une régression dans les années 2000 (49 ans). La mortalité infantile s'élève à 91 pour 1000 naissances et continue de croître. La tuberculose est de plus en plus présente pour cause de pandémie de Sida qui atteint 26 millions de personnes et également suite à un relâchement de la surveillance et du suivi médical. [...]
[...] On peut donc dire que les catastrophes naturelles ont anéanti des décennies de développement et ont aggravé la pauvreté et l'inégalité. Cependant, selon Messanh Ahlinvi, spécialiste reconnu en sciences politiques : Elle [l'Afrique] dispose d'atouts naturels et d'un potentiel humain qui, s'ils étaient bien organisés, pourraient lui permettre de bien gérer et de prévenir une bonne partie des catastrophes naturelles qui la frappent Section 2 : Les difficultés sanitaires Sous-section 1 : l'équipement et les infrastructures L'Afrique bénéficie d'énormes réserves énergétiques, dont sont exploitées pour cause de manque d'infrastructures. [...]
[...] Bien au contraire, la diversité des cultures, des croyances et des langues (le continent africain en compte plus d'un millier) constitue une véritable richesse. Les peuples gagneraient en communiquant plus et en favorisant des échanges intracommunautaires, car la diversité culturelle élargit les possibilités de choix offertes à chacun. Elle est l'une des sources du développement, entendu non seulement en termes de croissance économique, mais aussi comme moyen d'accéder à une existence intellectuelle, affective, morale et spirituelle satisfaisante Echanges, enrichissement, épanouissement, transmission de savoirs, reconnaître l'autre et s'imprégner de ses expériences, sont autant d'idées et de concepts favorisant un développement des sociétés, des nations et par- là, celui d'un continent tout entier. [...]
[...] En effet, selon le Panel International sur le Changement Climatique (IPCC), le continent africain est le plus vulnérable face à ce phénomène. Les ressources en eau vont diminuer et les inondations et sécheresses seront plus fréquentes. En conséquence pays africains devraient subir des pénuries d'eau ou des stress hydriques (demande en eau supérieure à la quantité disponible pendant une certaine période ou mauvaise qualité de l'eau) au cours des 20 à 30 prochaines années (cf. carte en annexe) Sous-section 2 : les catastrophes naturelles Parmi les catastrophes naturelles que l'on rencontre le plus souvent en Afrique, il y a : les inondations, les sécheresses, les famines, les tremblements de terre et les éruptions volcaniques. [...]
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