Pour la 5e année consécutive, la mission économique Ubifrance de Sydney organise une mission de découverte du marché agroalimentaire en Australie avec une participation au salon Fine Food & Hospitality Australia. C'est le plus important salon professionnel du secteur agroalimentaire en Australie. Il se déroule du 3 au 8 septembre 2011. Il y a également un autre salon Fine Food à Perth du 20 au 22 mars 2011, qui concerne l'Ouest de l'Australie.
Pour ce qui est des restaurants, ils se fournissent exclusivement chez des grossistes qui leur procurent la majorité de leurs produits alimentaires. C'est pourquoi on ne peut pas traiter directement avec les restaurants en Australie. Ce système implique un autre intermédiaire.
Cependant il y a beaucoup de restaurants français qui font de la nourriture française et qui sont susceptibles d'acheter des produits provenant directement de France. En effet cela peut être avantageux de traiter directement avec le producteur.
[...] Voici les produits dont je suis en charge pour l'exportation en Australie ? Qu'est ce que tu en penses ? Ce sont des produits que l'on a l'habitude de vendre. Les pâtés sont globalement importés de Tasmanie, Angleterre, et les sauces, d'Italie. Je connais un français qui fait de l'import de fois gras (en conserve), il a attendu environ 9 mois pour avoir les autorisations d'import. Cela se vend très bien, même à 60 $ les 200g (pour le foie gras entier). [...]
[...] La plupart sont des commerces indépendants vendant des produits d'épicerie fine. Ces magasins correspondent donc parfaitement au positionnement de notre gamme de produits. De plus pour la grande majorité il propose entre autres des produits européens très convoités [notamment les produits français]. Vous pouvez retrouver une grande partie des épiceries fines présente sur le territoire à travers le lien suivant : http://www.truelocal.com.au/find/delis/ Pour illustrer ce type de magasins, on remarquera le Delicatessen The EPICURIAN reconnu dans sa région. Il donne un bon aperçu de ce type de commerce. [...]
[...] D'une classe sociale normale, voir un peu élevé. Il est vrai que les prix de nos produits sont élevés. Mais, ces personnes-là recherchent de plus en plus de la qualité et ils sont prêts à mettre le prix pour quelques tranches de jambon à l'os coupées fraichement devant eux, ou du fromage. Pour te donner une idée, on achète notre camembert à un grossiste au prix de 17 euros le kilo, et on le vend au prix de 70 euros le kilo. [...]
[...] Il y a également un autre salon fin food à Perth du 20 au 22 mars 2011, qui concerne l'ouest de l'Australie. Pour ce qui est des restaurants, ils se fournissent exclusivement chez des grossistes qui leur procurent la majorité de leurs produits alimentaires. C'est pourquoi on ne peut pas traiter directement avec les restaurants en Australie. Ce système implique un autre intermédiaire. Cependant il y a beaucoup de restaurants français qui font de la nourriture française et qui sont susceptibles d'acheter des produits provenant directement de France. [...]
[...] Y a-t-il un leader sur le marché de l'épicerie fine en Australie ? Il n'existe pas de chaine à part entière. Les épiceries fines sont toutes indépendantes. Même à Sydney les bonnes adresses se connaissent grâce aux bouches à oreilles. Penses-tu que ce segment a un potentiel d'évolution dans ce pays ? Comme je te l'ai dit, auparavant il y avait des épiceries fines 1980, les supermarchés ont pris le relais dans les années 90, mais les Australiens y reviennent, et préfèrent aller dans les petits traiteurs. [...]
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