Le processus de décision d'investissements à l'étranger (IDE) est plus complexe que la décision d'investissements domestiques. Il intègre des considérations culturelles, stratégiques, sociales, etc. Les IDE favorisent le développement technologique par l'introduction d'un ensemble des méthodes et de savoir important. Au Maroc, les capitaux étrangers sont insuffisants pour garantir une croissance forte et durable et une diversification de l'économie marocaine.
Les caractéristiques de la globalisation font que la recherche de l'attractivité maximale constitue pour les gouvernements un nouvel impératif.
Il vient s'ajouter à celui plus ancien de la compétitivité. Les deux notions sont proches dans la mesure où une économie compétitive est aussi attractive. La différence essentielle tient à la cible des politiques d'attractivité. Dans le cas de la compétitivité, il s'agit de conquérir par les exportations ou par l'implantation à l'étranger des entreprises nationales, des parts croissantes du marché mondial. Dans celui de l'attractivité, il s'agit au contraire d'attirer sur le territoire national les investissements de firmes étrangères. Il est attendu de ces dernières qu'elles créent des emplois, qu'elles génèrent de nouvelles exportations, qu'elles transfèrent de la technologie et des modèles de gestion modernes.
Notre objectif à travers ce travail est de mettre en évidence le lien entre les IDE et la croissance économique. Dans ce cadre nous présenterons successivement l'évolution de l'IDE et sa croissance en abordant le cas du Maroc, et les répercussions de l'IDE sur la performance économique.
[...] Effets sur l'emploi : Les IDE contribuent à l'augmentation de l'emploi et à l'amélioration de sa qualité. Les IDE permettent de créer des emplois directs et indirects importants ne nécessitant pas beaucoup de mains-d'œuvre. Elles protègent ainsi leur savoir-faire technologique. Flux IDE au Maroc et processus de création de richesse de l'économie nationale Les flux d'investissements directs étrangers vers le Maroc ont enregistré une hausse remarquable, ceci s'explique d'une part par le processus de la privatisation et aux mesures d'incitation d'ordre fiscale. [...]
[...] Les répercussions des IDE sur la performance économique Si le Maroc arrive à améliorer relativement son image face aux IDE, leurs effets demeurent relatifs au type d'activité vers lesquels ils s'orientent. En plus les IDE font passer de la technologie, du savoir- faire, ce qui influence sûrement sur plusieurs variables macro-économiques ; l'emploi, la balance des paiements, la croissance économique[2] Effets sur la balance des paiements : Il est important de distinguer entre l'investissement comme phénomène réel et l'investissement comme phénomène financier. [...]
[...] En somme, le but des gouvernements sera de réussir à faire figurer leurs économies sur la short list des investisseurs en construisant l'attractivité de leur territoire sur deux piliers. Le premier est constitué par l'existence d'un certain nombre de variables. Elles constituent un ensemble de conditions nécessaires mais non suffisantes. Elles devront donc être complétées par un second pilier : Les politiques actives de promotion des investissements étrangers. A ce niveau, les conditions nécessaires pour qu'un pays puisse avoir une chance de figurer sur la short list des investisseurs sont les suivantes : La stabilité politique et macroéconomique. [...]
[...] Au Maroc, les capitaux étrangers sont insuffisants pour garantir une croissance forte et durable et une diversification de l'économie marocaine. Notre objectif à travers ce travail est de mettre en évidence le lien entre les IDE et la croissance économique. Dans ce cadre nous présenterons successivement l'évolution de l'IDE et sa croissance en abordant le cas du Maroc. Et les répercussions de l'IDE sur la performance économique L'évolution des IDE au Maroc Le processus de décision d'investissements à l'étranger est plus complexe que la décision d'investissements domestiques. Il intègre des considérations culturelles, stratégiques, sociales, etc. [...]
[...] En effet, les projets ne peuvent être entrepris que si la société peut espérer un taux de rendement suffisant, compte tenu du degré de risque. Il convient d'intégrer dans les cash-flows les coûts de couverture contre le risque de change et contre le risque politique. Il faut prendre en considération aussi d'autres éléments à savoir : L'effet des impôts Dans la plupart des pays, il est prévu une fiscalité particulière pour les bénéfices réalisés à l'étranger par des sociétés nationales. [...]
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