Les entreprises de transport aérien ont pour activité principale le transport de passagers ou de marchandises par voie aérienne, en vols réguliers ou charters. Le secteur intègre aussi les services d'hélicoptères, d'avions-taxis, de location d'avions avec pilote et de vols locaux d'agrément. Dans cette industrie, on distingue les compagnies selon le type de vols qu'elles effectuent (en majorité) : vols réguliers ou vols charters. Et les compagnies aériennes procèdent à deux types de vols : intérieurs / internationaux.
[...] Toutes les compagnies aériennes se sont lancées dans cette voie (ex. : Oneworld qui regroupe IBERIA, American Airlines, British Airways, Qantas, Canadian Airlines, Cathay Pacific, Japan Airlines et US Airways). De plus, les compagnies régionales nouent également des alliances internationales. Une diversification encore peu développée Le secteur des transports aériens est peu diversifié, puisque les entreprises réalisent près de 90% de leur chiffre d'affaires dans les prestations relatives au transport aérien. La part des services de transport de voyageurs de l'activité) reste prépondérante dans l'activité de ces sociétés. [...]
[...] L'Alliance Oneworld Le secteur du transport aérien connaît actuellement une vague d'alliances sans précédent dans son histoire. Les compagnies qui s'unissent cherchent ainsi à se préserver d'une très forte lutte concurrentielle If you can't beat them, join them ) et à élargir leurs marchés. Pour IBERIA, il était nécessaire de participer à ce mouvement : sa survie à long terme en dépendait, surtout à la suite d'une période difficile financièrement, et vu la baisse de ses parts de marché (comme nous l'avons vu précédemment). [...]
[...] Les prix ne sont plus les seules variables stratégiques pour conquérir des parts de marché : les clients attendent maintenant davantage de services et une bonne qualité. C'est dans cette voie que s'est engagée la société IBERIA. II L'évaluation de la stratégie de rationalisation Le désinvestissement et les licenciements ont permis d'assainir la situation financière de la société, devenue très critique. La société a réussi à se redresser : le bénéfice net s'élève à 1.5 milliards d'euros en 2008. D'autre part, le succès de cette stratégie conditionne sa privatisation. II.2. [...]
[...] Plus encore, IBERIA a poursuivi ses efforts dans cette voie : en effet, sa privatisation dépend de sa compétitivité et de sa rentabilité. C'est pourquoi, cette rationalisation, qui a contribué au redressement rapide de la société fait toujours partie intégrante de la stratégie d'IBERIA. II La politique de désinvestissement La société possédait plusieurs participations dans des compagnies d'Amérique latine. Plusieurs de ces sociétés ont subi de fortes pertes ces dernières années, et IBERIA n'a pas pu prendre le risque d'y réinjecter des fonds. [...]
[...] Dégradation de la marge nette globale La marge nette du secteur s'est dégradée contre en 2004). En effet, les perspectives d'une libéralisation complète du transport aérien ont, de fait, accentué, dès 2005, une surcapacité de l'offre, déjà tangible avec l'ouverture partielle de la concurrence. S'adaptant à ce nouveau contexte et anticipant son évolution, les compagnies ont notamment modifié leur politique tarifaire, ce qui ne pouvait être sans conséquence sur leur marge. Parallèlement, les compagnies ont engagé des politiques de rationalisation de manière à gagner en compétitivité. [...]
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