1/ Pourquoi le secteur minier est un secteur en forte concentration depuis 5 ans ?
Depuis 2005, l'environnement du secteur minier connaît de grandes évolutions. Ce sont les entreprises les plus fortes qui y développent un avantage concurrentiel. C'est pourquoi, se distinguent trois catégories parmi les leaders du secteur minier. Dans un premier lieu, apparaît un tandem de meneurs (BHP Billiton et VALE), avec une solidité financière représentant plus de 65 % du marché soit environ 236,5 milliards de dollars américains pour les deux groupes réunis. Dans un second lieu, nous remarquons un regroupement de trois sociétés (RIO Tinto, Anglo-American et Xstrata) à puissance budgétaire équivalente aux environs des 30 milliards de dollars chacune. Dans un troisième lieu, émergent trois entreprises (ALCOA, TECK Cominco et ERAMET) à faible capitalisation boursière, avec en moyenne moins de 10 milliards de dollars par société. Cela étant dit, il n'est pas inutile de souligner que malgré leurs positions avantageuses sur le marché, certaines sociétés « traînent une dette à leur pied ». Citons entre autre, RIO-Tinto et X-Strata qui à elles deux cumulent près de 50 milliards de dollars de dettes financières. D'ailleurs, pour ces mêmes raisons, nombreuses d'entre elles ont fait massivement appel au marché. Ci-dessous, voici le tableau représentant la capitalisation boursière des grands groupes miniers mondiaux (...)
Véritablement, nous pouvons traire les conclusions que la plus grande « part de gâteau » du marché se partage par seulement quelques sociétés. Autrement dit, la majorité des bénéfices est divisée entre une minorité d'entreprises (vide supra cf. le tableau). Dans un vocabulaire plus stratégique, on parle de concentration. Celle-ci s'explique de par les nombreuses fusions et acquisitions de groupes respectifs particulièrement ces cinq dernières années. A l'image de Rio-Tinto s'acquérant ALCAN en 2007 ou encore BHP & Billiton qui fusionnent en 2001 (...)
[...] C'est pourquoi, se distinguent trois catégories parmi les leaders du secteur minier. Dans un premier lieu, apparaît un tandem de meneurs (BHP Billiton et VALE), avec une solidité financière représentant plus de du marché soit environ 236,5 milliards de dollars américains pour les deux groupes réunis. Dans un second lieu, nous remarquons un regroupement de trois sociétés (RIO Tinto, Anglo-American et Xstrata) à puissance budgétaire équivalente aux environs des 30 milliards de dollars chacune. Dans un troisième lieu, émergent trois entreprises (ALCOA, TECK Cominco et ERAMET) à faible capitalisation boursière, avec en moyenne moins de 10 milliards de dollars par société. [...]
[...] Sur ce marché concurrentiel, BHP Billiton est précédé de trois meneurs. Parmi ceux-là, on retrouve notamment POTASH Corp., numéro un mondial avec 15% du marché de la potasse. BHP Billiton souhaite être en tête de l'industrie minière, sur tous les fronts. L'acquisition de POTASH Corp., lui offrirait cette opportunité. C'est pourquoi le groupe a lancé une OPA de 43 milliards de dollars américains suite à une proposition de fusion refusée. Cette OPA représente vraiment la plus importante opération financière à travers le globe. [...]
[...] n'est pas prêt de s'allier avec BHP Billiton. Ce dernier considère qu'il peut continuer à se développer par ses propres financements. En outre, il surligne le fait que sa côte boursière ne cesse de croître (augmentation du titre boursier de 31% en 2 jours) ainsi que sa valeur qui dépasse de 2,5 milliards de dollars la proposition de BHP Billiton. conseil d'administration de Potash Corp est unanime dans son avis que l'offre de BHP Billiton sous-évalue fortement le groupe, et ne reflète ni sa position de numéro un au sein d'un secteur stratégique, ni nos perspectives de croissance sans équivalent», a expliqué le PDG du groupe canadien, Bill Doyle, dans un communiqué. [...]
[...] D'ailleurs le groupe devrait partager avec BHP Billiton son statut de concepteur donneur d'ordre et ses techniques en technologie. En somme, fort de tous ces éléments, cela constitue la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, POTASH Corp. décline les avances de BHP Billiton. D'une part, en refusant la demande amicale d'une valeur de plus de 38 milliards de dollars américains dans une lettre privée. D'autre part, en rejetant une OPA hostile d'approximativement 43 milliards de dollars la trouvant toujours insuffisante. La résultante de ce refus est le nombre d'inconvénients surpassant les avantages dans le cas de leur fusion- acquisition. [...]
[...] dans l'optique de prendre la tête sur le marché de la potasse. Ceci dit, de nos jours, de nouveaux concurrents tentent de pénétrer le marché. Il s'agit d'une nouvelle vague de concentration sur le marché minier. Ce sont des entreprises chinoises à l'exemple de CHINALCO. Cette dernière emploie une stratégie de rachat des parts de marché à travers des prises de participations à l'instar de celles de RIO-Tinto. Deux analystes financiers de chez ODDO Securities donnent leur avis à propos des fusions : Le nerf de la guerre est toujours le même, la diversification des produits et des implantations géographiques, en raison de la rareté de la ressource rappelle Luc Pez, analyste chez Oddo Securities. [...]
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