Politique commerciale, pays en développement, importations de produits manufacturés, politiques d'industrialisation par substitution aux importations, industrie naissante, protection commerciale, pays de l'Est asiatique
Au niveau international, les différences entre les revenus par habitant sont énormes. D'un côté, on retrouve les pays développés (essentiellement l'Europe de l'Ouest, les États-Unis et le Japon) dont le revenu par habitant dépasse les 30 000 dollars par an. De l'autre côté, les pays en développement, avec des niveaux de revenus bien plus faibles, représentent pourtant la majorité de la population mondiale.
[...] Au niveau international, les différences entre les revenus par habitant sont énormes. D'un côté, on retrouve les pays développés (essentiellement l'Europe de l'Ouest, les États-Unis et le Japon) dont le revenu par habitant dépasse les dollars par an. De l'autre côté, les pays en développement, avec des niveaux de revenus bien plus faibles, représentent pourtant la majorité de la population mondiale. Dans une première phase on va voir les arguments ayant conduit à cette stratégie d'industrialisation par substitution aux importations. [...]
[...] C'est le moment qu'un pays en développement, qui aurait un avantage comparatif potentiel dans un secteur manufacturier, pourrait ne pas pouvoir faire face à la concurrence des industries, plus anciennes et bien implantées des pays développés. On parle à la fois d'un pseudo naissance pour les industries textiles comme de l'Inde ou Tunisie. Ainsi, les gouvernements des pays en développement devraient donc élever des protections commerciales pour les aider temporairement, jusqu'à ce qu'elles soient suffisamment productives pour affronter la concurrence internationale. [...]
[...] L'État a alors intérêt à subventionner ces investissements intangibles ou, quand cela n'est pas possible, à utiliser la protection commerciale pour encourager des firmes pionnières. Le deuxième argument c'est l'argument de la protection commerciale comme politique de soutien à l'industrie = accorder des subventions à l'ensemble des entreprises industrielles, ou bien cibler leurs efforts sur quelques secteurs spécifiques pour lesquels ils pensent pouvoir acquérir un avantage comparatif. Exemple : L'Ile Maurice - le gouvernement de l'île se tourne alors progressivement vers des politiques de promotion des exportations, en ouvrant dès 1970 les premières zones franches d'exportation = certaines dérogations pour les investisseurs. [...]
[...] A partir des années '80, l'ile s'oriente vers des politiques d'ouverture commerciale. Les RESULTATS NEGATIFS de cette politique commerciale sont: couts de productions très élevés, concentration de production a une échelle de production très petite pour être efficace. Le phénomène de libéralisation depuis 1985 s'explique par le fait que les pays en développement ont réduit les droits de douane, ont supprimé les quotas, ont ouvert leur économie a la concurrence des importations, mais on a aussi une évolution rapide de leurs exportations de bien manufactures résultats contrastes en fonction de pays. [...]
[...] La protection des secteurs industriels plus intensifs en capita (comme l'automobile ou l'électroménager) n'a donc pas suffi à permettre leur développement. Cas spécial - L'argument de l'industrie naissante en cas de défaillance de marché = situation qui empêche les mécanismes économique d'assurer le développement des entreprises ; Deux situations : L'imperfection des systèmes financiers. Si un pays en développement ne dispose pas d'institutions financières (c'est-à-dire de banques et de marchés financiers) solides et performantes, il aura des difficultés à drainer l'épargne nationale pour financer l'investissement dans les secteurs industriels émergents. [...]
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