L'OPEP est l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole ou en anglais, elle est connue sous le nom d'OPEC qui respectivement correspond à « Organisation of Petroleum Exporting countries ». C'est une organisation intergouvernementale, un cartel de pays dont le but est de négocier avec les sociétés pétrolières, la production du pétrole, le prix de celui-ci et les futurs droits de concession. Le président actuel de l'OPEP est le ministre algérien de l'énergie et des mines Chakib Khelil.
[...] En 1972 Saddam Hussein nationalise le pétrole irakien. Le programme d'échange était temporaire à l'origine et permettait à l'Irak de vendre son pétrole et d'acheter en échange de la nourriture, des médicaments et de nombreux services, cela sous la supervision de l'ONU. Le programme a fonctionné de 1996 à 2003, brassant en tout 64 milliards de dollars. Cependant, il commence réellement à fonctionner en octobre 1997 et les premières livraisons de denrées alimentaires datent de mai 1998. La répartition des bénéfices de ce programme devait respecter des quotas établis par l'ONU de la manière suivante : de ces revenus servent à dédommager le Koweït. [...]
[...] De plus près de des sous irakiens restent inexplorés et sont fortement susceptibles de contenir du pétrole lorsque l'on sait que sur dix forages en Irak, huit fournissent effectivement du pétrole, contre moins d'un sur cinq en Arabie Saoudite. C'est sur cette information là que se joue tout l'intérêt pour les grandes compagnies pétrolières. Le pétrole irakien présente un autre intérêt majeur : sa faible profondeur. Les couts d'extraction sont presque nuls lorsque l'on sait que dans certaines zones, les autorités ont dû couler du ciment pour éviter que les citoyens, en creusant, ne fassent jaillir du sol l'or noir. [...]
[...] Ceci provoque une multiplication par quatre du cours pendant cinq mois. Par la suite, le 7 janvier 1975 les pays membres de l'OPEP décident d'augmenter le prix du pétrole brut de 10%. D'autre part, le rôle de l'Arabie Saoudite au sein de l'OPEP est primordial, car l'Arabie Saoudite s'appuie sur les plus vastes réserves de pétrole conventionnel du monde, et possède le statut de plus grand pays producteur et exportateur. Ainsi, la volonté l'Arabie Saoudite d'accepter de baisser sa production lorsque les autres pays dépassent leurs quotas permet à l'OPEP de relever le prix du pétrole. [...]
[...] En 2002, le budget alloué pour la guerre en Irak était de 329 milliards de dollars, il est passé en 2003 à 418 milliards, puis en 2006 : 529 milliards, enfin pour 2008 la prévision fait état de 660 milliards. De plus, le PNB de l'Irak connaît une hausse, de par l'arrêt des sanctions économiques, ainsi que l'investissement des entreprises étrangères pour la reconstruction milliards de dollars en 2002, et 47 milliards en 2006. La situation irakienne provoque des conséquences sur l'économie mondiale. Notamment une hausse du prix du pétrole, qui a récemment atteint le prix symbolique de 100 dollars par baril. De plus, il y a un bouleversement du statu quo lié à la géopolitique du pétrole. [...]
[...] Là-dessus plusieurs personnalités politiques démentent ce vol de ressource et notamment Tony Blair Lorsqu'il a proposé la motion parlementaire pour la guerre en 2003, il a réfuté la "fausse accusation" selon laquelle "nous voulons mettre la main" sur les revenus pétroliers de l'Irak. Il a dit que cet argent devrait être placé dans un fonds d'investissement, géré par l'ONU, pour les Irakiens. La même année, Colin Powell, alors Secrétaire d'Etat, avait déclaré : "Cela coûte un gros paquet d'argent pour livrer cette guerre. Mais le pétrole du peuple irakien appartient au peuple irakien ; c'est leur richesse et elle sera utilisée à leur profit. [...]
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