Le Royaume-Uni tente d'avoir une position de « pivot » entre l'Union Européenne et les Etats Unis ce qui se reflète au travers de sa politique extérieure.
[...] Il faut noter toutefois, qu'en 5 ans, la part des IDE européens dans le stock total au Royaume-Uni s'est contracté de points tandis que celle des stocks américains a perdu à 0,3 point.[21] Pour la CNUCED, ce repli de l'IDE absorbé par le Royaume-Uni pourrait être lié au tassement des fusions et acquisition de compagnies britanniques transnationales. Ainsi, la CNUCED chiffre à 31,3 milliards USD l'acquisition de compagnies britanniques par des étrangers contre 52,9 milliards USD en 2002, soit son plus mauvais résultat depuis 1997. Il est aussi possible que la non adhésion de la Grande-Bretagne à l'euro ait contribué à accentuer ce mouvement de recul. Selon l'Economist Intelligence Unit, la non appartenance du Royaume-Uni à la zone euro expliquerait pour un tiers l'évolution des flux. [...]
[...] De ce total sont des PME. Les premiers employeurs au Royaume-Uni Rang Employeur Activité 1 Sodexho Alliance Restauration collective 2 Saint-Gobain Industrie 3 AXA Assurances 3 ex aequo Vinci Construction Source : Exporter au Royaume-Uni Philippe O'Quin Analyse sectorielle A travers une analyse sectorielle du Royaume-Uni on peut démontrer les points forts et les points faibles du pays. Les points forts: 1. Le niveau du taux de chômage est peu élevé grâce a la flexibilité du marché travail et a l'efficacité des bureaux pour l'emploi La modération fiscale, la simplicité des procédures et l'insertion dans le monde anglo-saxon contribuent a faire du pays une destination de choix pour les investissements directs étrangers dans le monde Alors que les industries traditionnelles déclinent, la chimie de spécialités, la pharmacie, l'aéronautique, la motorisation automobile ou l'électronique se développent rapidement.[54] Les points faibles: 4. [...]
[...] Le marché des produits frais : Face à une grande distribution de plus en plus omniprésente, concentrée et développant des liens directs avec les producteurs, tant sur place qu'à l'étranger, la situation des importateurs et des grossistes se trouve fragilisée. Même si ces dernières années, le chiffre d'affaires de l'industrie britannique des produits frais a connu quelques remontées.[57] CONCLUSION Pour conclure, on remarque que la zone euro reste le premier partenaire commercial du Royaume-Uni même si la croissance des échanges a été plus marquée avec ses partenaires non européens (Etats-Unis, Japon, Chine, Le Royaume Uni tente d'avoir une position de pivot entre l'Union Européenne et les Etats Unis ce qui se reflète au travers de sa politique extérieure comme nous allons le voir. [...]
[...] A partir de 1950, les industries de cette région ont fortement chutées. Des dizaines de milliers d'emplois ont été supprimés avec pour conséquence un taux de chômage élevé et une immigration de la population.[41] Le Lanarkshire a donc adopté une politique de restructuration industrielle avec pour objectif de remplacer l'industrie lourde perdue par des entreprises modernes, de haute technologie. La situation de crise en Lanarshire a atteint son apogée en 1992 avec la fermeture de l'aciérie de Ravencraig.[42] A ce moment là, la stratégie adoptée par Lanarkshire (comme partout ailleurs en Ecosse) a été de créer des primes pour attirer les investissements étrangers. [...]
[...] Avec une part de des flux entrants mondiaux, le Royaume-Uni n'est plus que la 10ème destination mondiale des IDE, loin derrière le Luxembourg la Chine et la France Stock d'IDE entrants au Royaume Uni Source : ONS Le gouvernement britannique ne considère pas, à ce stade, que le recul des flux entrants constatés depuis 2000 se traduit par un problème d'attractivité du territoire britannique. Il met l'accent sur le niveau élevé des stocks d'investissements. L'Europe demeurait, en 2003, le 1er investisseur en stock avec une part de marché de 46,1% du stock total britannique. [...]
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