L'île socialiste dirigée par Fidel Castro depuis plus de 50 ans, n'est plus soumise au problème de « l'après Castro » puisque son frère Raul Castro a pris les rênes du pouvoir. Le gouvernement révolutionnaire installé au pouvoir depuis 1959 a nationalisé 90 % du secteur industriel et 70% des terres agricoles. L'effondrement du bloc soviétique, privant Cuba de ses principaux soutiens et de ses partenaires commerciaux, ainsi que le maintien de l'embargo imposé par les Etats-Unis en 1960, pèsent lourdement sur l'économie nationale. L'ouverture économique du pays s'accroît cependant depuis 1993, date à laquelle Fidel Castro a signé un décret autorisant quelques investissements privés et l'établissement de zones franches. D'autre part, les autorités s'efforcent de développer le tourisme international, misant sur les nombreuses possibilités offertes par l'île dans ce domaine. En 1985, selon le dernier chiffre disponible, le produit intérieur brut s'élevait à 19.27 milliards de dollars. Le taux de croissance atteignit 2.5% en 1995, ce chiffre semblait en augmentation l'année suivante avec un taux de 7%. Cependant, ces bons résultats ne devaient masquer une réalité quotidienne plus difficile. En effet, les Cubains souffrent encore d'importantes inégalités sociales, les plus démunis dépendant de prix à la consommation trop élevés et de la pénurie de certains produits. Le marché noir avec ses produits. Le marché noir avec ses produits parallèles est encore présent. Depuis l'embargo du 19 octobre 1960, les Etats-Unis empêchent tout échange marchand : frappant ainsi les navires importateurs et la population cubaine. Par conséquent, l'embargo contrecarre tout achat de médicament et autres produits hygiéniques, paralysant ainsi le développement de la médecine et aggravant la prolifération de certaines maladies.
Nous allons nous intéresser de plus près à la globalisation, ce phénomène est souvent opposé ou associé, malgré lui à la mondialisation, qui est définie comme l'internationalisation des échanges des flux marchands provenant d'un centre d'impulsion ou de décision qui domine les autres points. De plus, elle introduit une marginalisation basée sur la concurrence des territoires, et la mondialisation repose sur le profit de l'économie marchande autrement appelée : la mondialisation sélective.
La globalisation quant à elle, se caractérise d'une autre manière, la globalisation financière est le nom donné à des transformations qui ont affecté les principes de fonctionnement de la finance. La globalisation financière agit sur les conditions de la croissance des économies. Elle s'accompagne aussi d'une instabilité endémique qui nourrit des crises financières récurrentes. Mais de façon plus générale, nous pouvons voir que la globalisation de l'économie réside surtout dans le fait de l'expansion des multinationales, qui accentue l'interdépendance internationale au fur et à mesure que la part de production destinée au commerce s'accroît et que les investissements étrangers directs s'accumulent.
[...] Depuis l'embargo du 19 octobre 1960, les Etats-Unis empêchent tout échange marchand : frappant ainsi les navires importateurs et la population cubaine. Par conséquent, l'embargo contrecarre tout achat de médicament et autres produits hygiéniques, paralysant ainsi le développement de la médecine et aggravant la prolifération de certaines maladies. Nous allons nous intéresser de plus près à la globalisation, ce phénomène est souvent opposé ou associé, malgré lui à la mondialisation, qui est définie comme l'internationalisation des échanges des flux marchands provenant d'un centre d'impulsion ou de décision qui domine les autres points. [...]
[...] L'ouverture des frontières, permise par la déréglementation, permet une orientation plus profitable de l'épargne mondiale, tant du point de vue des prêteurs que des emprunteurs. Les capitaux disponibles s'orientent vers les placements les plus avantageux en matière de plus-value. Parallèlement, les emprunteurs de capitaux vont bénéficier de ressource meilleur marché que celles qu'ils auraient pu obtenir dans les étroites limites de leur marché national. La libre circulation du capital favoriserait alors l'investissement, la croissance économique et l'emploi de la main- d'œuvre . Vers la fin du règne dictatorial ? [...]
[...] Si, auparavant les entreprises s'adressaient d'une façon privilégiée aux intermédiaires financiers c'est-à-dire les banques afin d'obtenir les liquidités dont elles avaient besoin, elles ont tendance aujourd'hui à avoir recours aux marchés financiers par l'émission d'actions ou d'obligations sur une place financière mondiale. Cette source de financement caractérise essentiellement les grandes firmes. La déréglementation quant à elle découle du démantèlement des réglementations nationales en matière de transferts de fonds d'un pays à un autre. L'objectif est de permettre la libre circulation de fonds des capitaux à l'échelle planétaire. Le décloisonnement des marchés repose sur la quasi- disparition des barrières qui existaient entre les différents types de produits financiers. [...]
[...] Les habitants cubains soumis au régime, mis à part quelques maigres opposants, ne peuvent pas revendiquer la moindre contestation. La globalisation dépassant la mondialisation Au niveau économique, il parait évident que la globalisation dépasse la mondialisation car tous les marchés internationaux sont globalisés, aucun individu ne peut avoir d'emprise sur ce phénomène et sur ce qu'il se passe sur le marché surtout lorsque ce dernier est soumis à la globalisation. D'autant plus que selon Rubb Lubbers les distances géographiques constituent un facteur de moins en moins important pour l'établissement ou le maintien des relations économiques, politiques et socioculturelles transfrontalières Aucun Etat qu'il soit puissant ou non, ne va subir l'impact de la globalisation, Cuba n'échappe pas à cette règle, c'est pour cette raison que les investissements directs à l'étranger à Cuba ont augmenté au cours de ces dernières années. [...]
[...] L'idée étant d'obtenir via des accords commerciaux les devises nécessaires à la survie alimentaire principalement des habitants. Mais sans perdre le pouvoir. Pernod Rocard n'est pas la seule entreprise étrangère à fournir des devises au régime castriste de Cuba. En dix ans entreprises mixtes ont été autorisées par Fidel Castro. Seules 342, dont 16 dans le secteur alimentaire, fonctionnent encore. Les difficultés et la pesanteur bureaucratique sont énormes, au point que, depuis deux ans, certains industriels battent en retraite : il faut, par exemple, la signature de trois ministres pour acheter un véhicule de société . [...]
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