Si, historiquement la mondialisation financière n'est pas un phénomène nouveau, sa profondeur et sa diffusion font d'elle une des évolutions majeures des deux dernières décennies. Trois étapes marquent cette mondialisation : l'effondrement du Système Monétaire International de Bretton Woods, les innovations financières et le mouvement de déréglementation. La levée des contrôles de capitaux, des contrôles des changes, la croissance des mouvements de capitaux contribuent à l'idée d'une accélération récente de l'intégration financière internationale.
Mais quel est réellement l'impact de ce développement ? Et peut-il faire preuve de justifications dans les débats qu'il suscite ? Autant de questions qui nécessitent l'examen des défis de cette intégration financière mondiale d'une part et d'autre part des risques encourus.
[...] Ce constat s'applique en particulier aux marchés de produits dérivés. - L'instabilité et le risque systémique L'une des principales conséquences de la globalisation financière est qu'elle a engendré un risque systémique accru. On entend par-là un risque d'instabilité globale qui résulte de dysfonctionnements dans les systèmes bancaires et financiers, lorsque l'interaction des comportements individuels aggrave les déséquilibres. La crise systémique. [...]
[...] Quels sont les enjeux du développement du marché mondial des capitaux ? Introduction Si, historiquement la mondialisation financière n'est pas un phénomène nouveau, sa profondeur et sa diffusion font d'elle une des évolutions majeures des deux dernières décennies. Trois étapes marquent cette mondialisation : l'effondrement du Système Monétaire International de Bretton Woods, les innovations financières et le mouvement de déréglementation. La levée des contrôles de capitaux, des contrôles des changes, la croissance des mouvements de capitaux contribuent à l'idée d'une accélération récente de l'intégration financière internationale. [...]
[...] Cela permet aux firmes d'exploiter à leur guise les différences de rémunération du travail d'un pays à l'autre ou d'un continent à un autre. La polarisation est donc accentuée par les délocalisations . Dans son mouvement de mondialisation, le capital non seulement ne préserve pas cette intégration mais en plus la détruit. Prenons comme exemple des pays comme le Brésil ou l'Argentine. Du fait de leur forte inflation due à la volonté de rattraper les pays du Nord, ces pays ont alors un taux d'intérêt pratiquement négatif. [...]
[...] La raison d'être de cet immense chantier financier est ainsi la conviction que la libre circulation des capitaux doit permettre une meilleure allocation internationale des facteurs de production. Dans ce schéma de pensée, l'épargne peut investir là où les rendements sont les plus élevés et peut donc être mieux utilisée, sans limites ni frontières. En effet, rien n'indique a priori que l'épargne se forme là où on en a le plus besoin. L'existence d'importants déséquilibres de balances des transactions courantes ne fait que traduire l'inadéquation, dans les pays concernés, entre l'épargne et l'investissement. [...]
[...] Bien que cette polarisation est déjà présente aujourd'hui, (on parle de tri polarisation et même de la Triade constituée par les Etats-Unis, le Japon et l'Europe) on peut penser qu'elle sera davantage accentuée par le développement mondial des capitaux. La polarisation est d'abord interne à chaque pays ; les effets du chômage sont indissociables de ceux qui résultent des écarts qui se sont creusés entre les revenus les plus élevés et ceux les plus bas, en raison de la montée en force des rentes de capital. [...]
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