La Roumanie a longtemps été un pays communiste, de la fin de la seconde guerre mondiale à la chute de Ceausescu en 1989. C'était donc par définition un pays qui est resté longtemps fermé, pour lequel le libre échange n'était pas source de progrès et de croissance mais était seulement vu comme un moyen utilisé par "l'impérialisme américain" pour essayer d'aliéner la Roumanie au système capitaliste. L'échange international était donc quasiment nul. Mais depuis 15 ans, la Roumanie a fortement évolué vers un système capitaliste. Aujourd'hui, c'est un pays qui s'est ouvert à l'échange international, et qui connaît notamment depuis quelques années une forte amélioration de son commerce extérieur, surtout à destination des pays de l'Union Européenne, qu'elle intégrera en 2007.
De ce fait, on peut se demander comment depuis la fin du communisme, la Roumanie a su s'intégrer à l'échange international et avec quels pays échange-t-elle prioritairement. Quels sont les secteurs où la Roumanie possède un avantage comparatif, dans quel domaine est-elle la plus performante ? Mais aussi de quelle manière la Roumanie est passée d'une économie planifiée à une économie de marché, et comment la Roumanie réussit-t-elle à s'intégrer au processus de globalisation.
Ainsi, on verra, après une présentation géographique, économique, de la Roumanie et de l'Italie son partenaire commercial privilégié, une analyse économique de ces échanges avec l'Italie, l'Allemagne et la France. Puis dans une dernière partie, on étudiera les moyens utiliser par la Roumanie pour réussir sa transition vers une économie de marché et comment et pourquoi les investisseurs et les entreprises étrangères ont investit dans ce nouvel espace de libre-échange.
[...] Enfin, le passage à une économie de marché et son intégration dans le processus de globalisation passent aussi par les institutions. En effet, la Roumanie a connu un processus de démocratisation, la rendant ainsi plus sure et plus viable pour les investisseurs étrangers. De plus, la Roumanie est désormais membre de l'OMC ce qui garantit pour les investisseurs étrangers des mécanismes de politiques économiques et commerciales identiques . La Roumanie est également associée à l'UE, qu'elle intégrera en 2007, ce qui signifie que les produits réalisés conjointement (entre l'UE et la Roumanie) peuvent être commercialisés sur l'ensemble du marché européen sans obstacle tarifaire ou non tarifaire. [...]
[...] Situation économique- pilier des échanges internationaux Capitale : Bucarest Superficie : 237500 km Population : 22329977 habitants en 2005 Langues : roumaine( officielle) Monnaie : le leu Régime politique : république Ressources naturelles : pétrole, gaz, sel La Roumanie, un pays moyen du point de vue de la superficie, est située au sud-ouest de l'Europe. La position géographique est l'un des avantages de ce pays qui est bordé au sud-est par la Mer Noire. Les portes au Sud aident la Roumanie à maintenir des relations commerciales avec les autres pays situés au bord de la Mer Noire. [...]
[...] Les échanges économiques de la Roumanie et son intégration dans le commerce international Introduction La Roumanie a longtemps été un pays communiste, de la fin de la seconde guerre mondiale à la chute de Ceausescu en 1989. C'était donc par définition un pays qui est resté longtemps fermé, pour lequel le libre échange n'était pas source de progrès et de croissance mais était seulement vu comme un moyen utilisé par "l'impérialisme américain" pour essayer d'aliéner la Roumanie au système capitaliste. [...]
[...] Ce taux implique que la Roumanie ouvre son marché mais qu'elle n'est pas encore à son optimum. La Roumanie doit s'ouvrir plus à l'extérieur. Néanmoins, ce taux étant assez positif, on peut voir que le poids des exportations est plus important que celui des importations en Roumanie. Cette analyse est corroborée par le fait que le solde commercial (annexe 10) est également positif, ce qui démontre que l'économie roumaine exporte plus qu'elle n'importe, prouvant le rôle moteur du commerce extérieur sur l'économie roumaine. [...]
[...] : Lafarge), des biens de consommations (ex. : Carrefour, Metro), d'autres, pour le plus grand nombre, viennent y établir des entités de production dans des domaines très variés comme l'industrie automobile (Michelin), la fabrication de mobilier (Ikea)[ ] D'autres entreprises comme Renault, ont choisi d'établir un vrai partenariat entre la France et la Roumanie, Renault produit sur et pour le marché roumain une voiture (la Logan), mais cette même voiture prévue uniquement au départ pour le marché roumain, revient ensuite en France à un prix très bas proche d'un prix roumain, c'est en quelque sorte le retour d'un investissement à l'étranger. [...]
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