La Côte d'Ivoire concentre de riches cultures agricoles à travers tout le pays. On découvre de grandes zones de production de café et cacao qui recouvrent la quasi-totalité du pays. Mais aussi des cultures d'exportation telles que l'ananas, la banane, la canne à sucre, la mangue, le coton, le palmier à huile et l'hévéa. Ces cultures jouent un rôle primordial dans l'économie du pays. Elles assurent une production abondante en attendant celle des cacaoyers,les cultures vivrières constituant une garantie alimentaire lors des périodes d'activités maigres.
Les principales cultures vivrières se trouvent le long des côtes ivoiriennes dans la partie sud du pays avec un climat chaud et humide et de grands espaces forestiers, alors que le coton est exploité au nord.
La plus grosse production du cacao se trouve en Afrique de l'Ouest, et représente 70 % de la production mondiale.
Le cacao est la principale denrée de la Côte d'Ivoire. Elle se situe au premier rang mondial en 2010, suivi de près par l'huile de palme avec 290 000 tonnes produites en 2008.
[...] Ainsi le système de commercialisation du cacao ivoirienrencontre des difficultés. Au commencement géré par la CAISTAB (la Caisse de Stabilisation et de Soutien des prix des productions agricoles qui est un organisme étatique gérant les filières agricoles), il s'est avéré que les planteurs de cacao n'empochaient aucun bénéfice sur leurs ventes et que les quotas d'exportations favorisaient les plus riches, notamment le gouvernement. Un nouveau système libéral est mis en place : la bourse du café-cacao, qui permet aux planteurs de faire des bénéfices. [...]
[...] Crises économiques, foncières et conflits sociaux résultent du poids de l'histoire Premièrement la production de cacao reste fragile puisqu'elle repose sur le système extensif de défrichement de la forêt équatoriale, celle-ci ayant totalement disparue dans les années 1990. Sans la forêt, l'agriculture de plantations disparaît. Même si les exportations de produits agricoles ivoiriens restent positives avec un produit agricole brut de 312.9 Mds de Francs CFA en 2001, l'évolution des prix mondiaux du cacao reste instable avec une baisse des prix dans les années 2000 (le pays connaît une grave crise politique) puis en 2006. [...]
[...] Ce système de culture permet de faire travailler sans intermittence la main d'œuvre locale. Il s'agit d'un système de polyculture qui se base sur la complémentarité des cultures. Avec les défrichements, les exploitations s'agrandissent permettant un accroissement du domaine foncier et de la production.Les parcelles où il y a eu défrichement sont aujourd'hui recouvertes principalement par des cultures de cacao. Le système de culture par défrichement de la forêt équatoriale est condamné, cette dernière n'étant pas inépuisable. Les solsdéjà cultivés sont appauvris. [...]
[...] Le parti politique de l'ivoirité est créé dans ce sens, il attaque violemment les étrangers et migrants (burkinabés et maliens en grande majorité), propriétaires d'exploitations agricoles ainsi que des conglomérats agro-industriels installés sur le territoire ivoirien. Ce parti nie la politique d'ouverture de la Côte d'Ivoire, identifiée comme terre d'accueil en Afrique. Le conflit ouvert entre exploitants autochtones et étrangers conséquence de la saturation des zones forestières du sud du pays, s'est soldé par l'expulsion des travailleurs allochtones installés en Côte d'Ivoire. [...]
[...] Le cacao est la principale denrée de la Côte d'Ivoire. Elle se situe au premier rang mondial en 2010, suivi de près par l'huile de palme avec tonnes produites en 2008. En outre, le cacao a connu une hausse spectaculaire de sa production de 1981 à 2010 puisqu'elle est passée de tonnes à tonnes en 2010. Une chute légère de la production est à observer entre les années 2006 et 2010.Quant à la production de café, elle stagne avec tonnes en 2008. [...]
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