Pendant longtemps, la presse japonaise est restée une figure d'exception dans le monde occidental. Elle était en expansion continue. La presse écrite est même restée le média dominant. Jusqu'en 1985, les budgets publicitaires allaient majoritairement à la presse écrite. Depuis 10 ans, au début des années 90, la situation s'est inversée. Elle rejoint le modèle occidental normal et l'expansion de la presse écrite a cessé. Mais elle conserve une espèce d'aura.
Plus de 70% des Japonais trouvent la presse écrite crédible. Les tirages sont impressionnants mais ils sont cependant à revoir à la baisse. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les conditions ont été retenues pour une presse jeune : la démographie, l'élévation du niveau d'instruction, la prospérité économique et enfin les avancées techniques.
[...] Depuis une dizaine d'années ils peuvent y accéder. Ce système qui interdit toute investigation est de plus en plus critiqué au Japon. Les quotidiens japonais n'auront plus grand chose à voir dans 20 ans. Cette uniformité est due aussi au fait que les Japonais respectent les notables. Dans les préfectures on n'attaque pas les responsables : certaines régions japonaises sont restées des enclaves quasi féodales. Les journalistes des quotidiens régionaux donnent leurs informations. L'Asahi Shimbun doit son succès aux scandales sortis par reportages d'investigation. [...]
[...] Les tirages sont moins élevés. La presse quotidienne est essentiellement régionale. On compte donc en tout 120 journaux. Sur le plan des tirages, les nationaux dominent le marché : Selon le Japon le chiffre est le même depuis une vingtaine d'années. Si l'on se réfère aux chiffres européens, la répartition est la suivante : Nationaux : 24,5 millions d'exemplaires par jour BNP : 4,8 millions Régionaux : 12,5 millions Journaux sportifs : 6,2 millions (seul tirage en hausse) A - Les Nationaux Ils sont distribués dans tout le Japon grâce à un système très décentralisé. [...]
[...] Les maquettes sont en train de changer. II - Description 124 quotidiens : chiffre global comprenant les quotidiens sportifs et les quotidiens écrits en anglais. Ce chiffre est stable depuis les années 80. des quotidiens ont plus de 100 ans. Les Japonais sont très attachés à ce qui est ancien. Tirage : 68 millions d'exemplaires par jour selon le Japon 48 millions d'exemplaires selon les Occidentaux Ceci est dû à une différence de comptage. En effet un certain nombre de quotidiens nationaux et quelques quotidiens régionaux paraissent en set-newspapers comportant deux éditions matin et soir. [...]
[...] Tous ces journaux existent toujours. Sur les 120 journaux existant aujourd'hui, d'entre eux ont plus de 100 ans d'existence. Tous les titres sont locaux et rencontrent des difficultés géographiques insurmontables. Mais très vite, ils ouvrent des succursales en dehors de leur ville d'origine. Le Batavia Shimbun d'Osaka ouvre un bureau à Tokyo en 1888. Le Mainichi de Tokyo ouvre à Osaka en 1882. La concurrence existe déjà et ce deviendra une constante de la presse japonaise pour ces deux journaux. [...]
[...] Les Japonais ont les taux de presse les plus importants. Chiffre élevé de lecteurs de quotidiens : Le Japon est urbanisé à l'extrême. La moitié des Japonais vivent dans les 3 mégalopoles : Tokyo, Osaka et Nagoya des Japonais vivent dans des villes de habitants des Japonais vivent dans des villes. Le mode de vie urbain n'est pas absolument opposé à la lecture des quotidiens. Depuis quelque temps la vente des quotidiens stagne voire baisse. Le Japon va connaître la même désaffection que les pays occidentaux par rapport à la presse. [...]
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