Introduction au secteur de la distribution au Maroc

Résumé du document

Selon leur structure, les circuits de distribution peuvent être classés en trois catégories: les circuits courts, les circuits traditionnels et les circuits longs.
Dans les circuits courts, le producteur se trouve en liaison directe avec le consommateur. Au Maroc, il est peu développé vu que dans le cas général, la production se fait en grande quantité et la consommation par petite quantité.
C'est le cas aussi des circuits traditionnels où le détaillant intervenant entre le producteur et le consommateur n'arrive pas à répondre aux exigences des unités de production.
Quant aux circuits longs, ce sont les circuits classiques. Ils comprennent au moins quatre chaînons: le producteur, le grossiste, le détaillant et le consommateur; mais cela n'empêche que d'autres intermédiaires peuvent intervenir.
La description des différents circuits de distribution a été menée en procédant au regroupement des différents produits par famille. Ceci est imposé par le nombre incalculable de produits présents sur le marché et par la ressemblance des réseaux de distribution.

Extraits

[...] La distribution moderne L'apparition des grandes surfaces de distribution est le filet d'une lente transformation du commerce de détail. Au Maroc, le libre service n'est apparu que pendant les années soixante avec l'émergence des magasins populaires Monoprix. Ceux-ci ont disparu une décennie plus tard à cause des conflits d'intérêts et de la politique de la marocanisation. Au début des années 80, le libre service a repris timidement avec la naissance de supérettes et d'hypermarchés. La fonction crée l'organe: le commerce moderne répond à une fonction économique de distribution de masse que ne pouvait assumer le petit commerce. [...]

[...] Introduction au secteur de la distribution au Maroc I. Les circuits de la distribution : Selon leur structure, les circuits de distribution peuvent être classés en trois catégories: les circuits courts, les circuits traditionnels et les circuits longs. Dans les circuits courts, le producteur se trouve en liaison directe avec le consommateur. Au Maroc, il est peu développé vu que dans le cas général, la production se fait en grande quantité et la consommation par petite quantité. C'est le cas aussi des circuits traditionnels où le détaillant intervenant entre le producteur et le consommateur n'arrive pas à répondre aux exigences des unités de production. [...]

[...] Le succès d'ALPHA 55 à Casablanca a montré que le consommateur attendait de nouveaux modes de distribution. L'arrivée par la suite de MARJANE et de MAKRO a confirmé cette vision. Le Maroc comptait en 1990 à peine plus de 60 surfaces pratiquant le libre service, et dont la superficie moyenne était de 400 Cependant, le libre service s'est beaucoup développé ces dernières années et a réussi à attirer l'attention des consommateurs vu ses plus importantes caractéristiques telles que: La liberté pour le client de circuler à sa guise sans obligation d'achat. [...]

[...] Ces acteurs sont multiples, il s'agit des distributeurs, des consommateurs, des pouvoirs publics et des industriels. La distribution traditionnelle : L'apparition et le développement de la distribution moderne au Maroc ne peuvent pas occulter la prépondérance du commerce traditionnel largement répandu. Celui-ci de par sa proximité et sa présence dans tous les quartiers quadrille parfaitement la demande existante. Le petit commerce Le petit commerce, dont il est question ici, se déploie dans les médinas et dans tous les types de quartiers. Il s'approche de la clientèle en exploitant des créneaux vitaux. [...]

[...] Leurs marges sont limitées, le stockage est souvent anarchique et les produits sont entassés aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du magasin, dans des conditions pas du tout optimales pour préserver la qualité des produits. Les grossistes ne font généralement pas la promotion des produits qu'ils ont en stocks et sont réticents à stocker des produits dont la notoriété n'est pas suffisante. Ils représentent un maillon faible pour le lancement de nouveaux produits. C'est aux producteurs de désamorcer la demande des grossistes grâce à un travail préliminaire auprès des consommateurs et détaillants. [...]