Etude des flux et du marché du pétrole dans le cadre d'un DUT GEA (Gestion des Entreprises et Administrations) de 2ème année. Détails des flux du marché ainsi que des articles des journaux à ce sujet.
[...] Les échanges mondiaux devraient pour leur part continuer à se développer sur un rythme important, peut-être même s'accélérer en 2006 a-t-il poursuivi. En septembre dernier, le Fonds monétaire international tablait sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial de en 2005 comme en 2006. Quant au commerce mondial, il devrait progresser de cette année après une hausse de l'an dernier, selon les prévisions de l'Organisation mondiale du commerce. Au chapitre des risques, le pétrole reste en première ligne. Certes, le président de la BCE table sur une stabilisation des cours sur leurs niveaux actuels. [...]
[...] Mais il est surtout trop tôt pour mesurer les pleins effets négatifs. D'autres économistes, avances l'hypothèse que, les derniers changements de structure de l'économie ces 30 dernières années, l'ont renforcée, face à de telle situation. De plus, des nouveaux facteurs déflationnistes qui limite l'impact de la hausse du prix du pétrole, sont apparus, tels que la mondialisation des échanges, la concurrence accrue et les phénomènes de délocalisation. Au niveau de la France, notre dépendance au pétrole a fortement diminué, grâce notamment au développement de programme électronucléaire qui a eu pour conséquence, une baisse de notre facture pétrolière de plus du tiers, ces 25 dernières années (de à du PIB). [...]
[...] L'instabilité des prix évoquée ci -dessus peut être en partie liée à un manque de transparence qui prive le marché d'informations fiables et à jour sur l'offre mondiale. En conséquence, les nouvelles émanant de l'OPEP sont à même de déclencher de fortes variations des prix du pétrole, accentuant l'instabilité des cours et rendant plus incertaines les tendances à long terme des prix. De même, cette instabilité fait monter la demande de stocks et entraîne de ce fait le prix au comptant au-dessus du prix à terme. [...]
[...] Une performance à peine ternie par la baisse intervenue lors de la dernière séance, dans un marché il est vrai très peu actif. Au final en effet, le Cac 40 culmine à plus de 7.700 points, retrouvant des sommets qu'il n'avait pas atteints depuis quatre ans et demi. La France profite ainsi de conditions favorables qui ont bénéficié à l'ensemble des marchés mondiaux, à l'exception remarquable des marchés américains. [ De façon générale, les marchés actions ont bénéficié d'une conjonction de facteurs positifs. [...]
[...] Répercussions du prix du pétrole sur l'économie et la croissance : La relation entre les variations du prix du pétrole, l'activité économique et l'inflation est complexe mais semble s'être affaiblie au fil du temps, pour plusieurs raisons. Premièrement, le poids du pétrole et des produits pétroliers dans les indices de prix a diminué. Deuxièmement, de nombreuses économies ont augmenté les taxes spécifiques sur l'essence, ce qui réduit l'incidence d'une hausse du prix du baril de pétrole. Troisièmement, le processus de formation des salaires est devenu moins sensible aux fluctuations des prix du pétrole. Quatrièmement, l'intensification de la concurrence a contribué à atténuer l'effet indirect des variations dans les cours pétroliers sur l'inflation sous-jacente. [...]
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