De nos jours, nous pouvons dire que le vin est devenu un produit de consommation courante, et ce, à travers le monde entier. Même si de nouveaux producteurs apparaissent depuis plusieurs années déjà dans divers pays de tous les continents, le vin français bénéficie d'une image de produit traditionnel et historique, gage de qualité pour les consommateurs locaux et étrangers. La consommation et donc les tendances des importations au Japon ont connu plusieurs évolutions.
La demande, qui ne cesse de croître au fur et à mesure des décennies, a même encouragé l'émergence de producteurs locaux. Cependant, des difficultés notamment climatiques, moins favorables que dans les pays où la production de vin fait partie des secteurs majoritaires de l'agriculture, obligent le Japon à importer la majorité des produits consommés et particulièrement de France.
En 2005, le marché du vin au Japon était relativement limité. La même année, selon la Mission économique de l'Ambassade de France, on comptait environ 200 producteurs de vin au Japon. Les vins locaux sont élaborés avec les vignes japonaises et ont des cépages traditionnels comme on en retrouve en Europe et en Amérique. En 2007, le Japon a produit 209 100 tonnes de vin. Mais la tendance est à la baisse.
[...] On compte aujourd'hui plus de 8000 membres professionnels et amateurs qui, dans une recherche de la perfection toujours plus accrue, viennent égaler voir surpasser les français dans leur culture viticole. Avec la création de cette nouvelle société vinophile, le Japon comptabilise une des consommations plus importantes de grands crus avec des passionnés qui n'hésitent pas à dépenser jusqu'à 50000 yens dans une «bonne bouteille c. Les modes d'implantation Il existe 3 formes d'importation pour une compagnie souhaitant s'implanter au Japon : i. Le bureau de représentation (Chuzai-in Jimosho) Le bureau de représentation comprend au minimum une personne physique, que l'on appelle Nihon Daihyô qui signifie représentant. [...]
[...] Ce salon a lieu un an sur deux à Bordeaux et à Hong Kong. Il regroupe tous les plus grands importateurs et exportateurs mondiaux, notamment le Japon lorsque le salon prend place à Hong Kong. Ensuite, les exportateurs de vin français peuvent envisager d'inviter les distributeurs japonais à venir en France pour leur faire visiter les propriétés et pour les faire participer à des dégustations privées qui donnent lieu à une certification du négociant français. De retour au Japon, le détaillant japonais pourra afficher dans son magasin le diplôme français, ce qui valorisera ses produits et donc augmentera sa notoriété. [...]
[...] Ses caractéristiques sont un mélange de la société de personnes et de capitaux, son fonctionnement simple ainsi que ses coûts de création et d'exploitation potentiellement moins élevés, en font la forme la plus appropriée pour les petites entreprises. d. Les canaux de distribution Un canal de distribution est constitué d'une catégorie d'intermédiaires de même type : vente par correspondance, supermarché, grand magasin Dans le secteur du vin, il est très important de prendre en considération le produit et le positionnement. Le schéma des canaux de distribution au Japon est quasiment identique à celui employé en France. On remarque cependant des modifications en fonction des tendances. [...]
[...] Distribution En 2006, on assiste à un changement par rapport à ce qui se faisait en 2003 (augmentation des licences permettant au retail organisé de se placer comme circuit de commercialisation premier). En effet, les supermarchés enregistrent une baisse de par rapport à 2005 et les discounters Cependant, ils détiennent un poids important sur l'ensemble des canaux de distribution utilisés et doivent être exploités au maximum. Comme dit précédemment, la consommation de vin dans les cafés, hôtels, restaurants représente 34% du marché et la hausse des ventes enregistrées promet de réelles opportunités. De plus en plus, on voit aussi se répandre au Japon la vente à distance. [...]
[...] - L'accession a une respectabilité grâce à une forme juridique reconnue dans le milieu des affaires. La loi japonaise prévoit quatre types principaux de sociétés : - La Gômei Kaisha (équivalent de la société en commandite simple) : deux personnes au minimum sont requises pour sa constitution et sont indéfiniment et solidairement responsables des dettes sociales. - La Gôshi Kaisha (équivalent de la société en nom collectif) : c'est une société au sein de laquelle coexistent des associés qui sont indéfiniment et solidairement responsables des dettes sociales et ceux qui sont responsables à concurrence de leurs apports. [...]
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