innovation, gestion du patrimoine, Fintech, Wesave
Les robo-advisors seraient supposés mettre la gestion de patrimoine sera bientôt à la portée de tous, y compris es plus novices en la matière, tous spécialistes à moindre coût.
Ils devraient par ailleurs pouvoir court-circuiter les réseaux de distribution des conseillers en gestion de fortune jugés trop coûteux et sélectifs.
En réalité, le modèle des Fintechs trouvent d'ores et déjà ses limites. L'une des solutions aux limites du modèle seraient d'allier ces nouveaux outils aux solutions traditionnelles. Ainsi, loin de représenter une menace et la fin des modèles classiques, ces nouvelles approches représenteraient plutôt une offre complémentaire aux offres traditionnelles, permettant de viser de nouveaux marchés via de nouveaux profils de clients, pour la plupart moins fortunés, dubitatifs par rapport aux services proposés par les acteurs de ma gestion privée, ou encore et surtout la génération des milléniales, habitués dès leur plus jeune âge à manier les outils digitaux et pour lesquels une interface digitale est un gage d'un surcroît de souplesse par rapport à l'interface humaine.
Contrairement à ce que leur nom pourrait sous-entendre, il ne s'agit pas de robots mais de logiciels utilisant des algorithmes complexes pour analyser le portefeuille d'actifs d'un particulier et faire un diagnostic des risques.
En répondant aux demandes d'informations de ces algorithmes, le client potentiel fournit autant d'indications sur ses souhait d'investissement, son appétence au risques, le mode de gestion souhaité ou encore l'horizon d'investissement voulu.
Enfin en se démocratisant, les « Robo-conseillers » marchent sur les plates-bandes de la gestion de patrimoine. Bien qu'elles ne s'adressent (pour l'instant) pas aux mêmes cibles, les banques privées ont bien compris que l'arrivée de ces nouveaux acteurs marque un besoin de changement pour s'adapter à une nécessaire transformation digitale.
[...] Ainsi, L'Autorité des Marchés Financiers (« l'AMF ») et l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« l'ACPR ») ont créé en 2016 des cellules spécifiques aux Robo-advisors. et animent le Forum FinTech afin d'anticiper les prochaines évolutions, lequel s'est réuni pour la première fois le 18 juillet 2016. Les professionnels, l'ACPR, l'AMF et les Pouvoirs Publics ont constitué à ce titre une instance de veille pour la prise en compte des risques liés aux Fintechs. Les Robo-advisors français exercent pour la plupart avec le statut de CIF (Conseiller en Investissement Financier), sauf un seul celui de SGP (Société de Gestion de Portefeuille). [...]
[...] Pour aborder le métier du gestionnaire de patrimoine, il convient de dissocier les métiers de conseil et de gestion, cette dernière n'étant que le résultat matériel du conseil, ce dernier permettant d'établir les besoins et attentes du client. Le conseil du robo-advisor se limite à déterminer une allocation d'actifs optimale en considérant un questionnaire rempli par le client. Ce QCM remplace la prise de contact du chargé de clientèle avec son client, point de départ de la relation entre le gestionnaire de patrimoine et le client. [...]
[...] Les rachats opérés ainsi que la baisse des taux directeurs ont entrainé une chute brutale des taux courts. Cette politique s'est accompagnée d'une stratégie de communication indiquant que les taux directeurs resteraient bas pendant une période prolongée. Ce faisant, les banques centrales ont cherché à influencer les anticipations des investisseurs en matière de taux d'intérêts courts à terme et, donc, les taux d'intérêt à moyen et long terme. Car comme nous le savons, le taux long est une moyenne des taux courts anticipés, ainsi si une variation du taux court est perçue comme durable, elle aura un impact sur le taux long. [...]
[...] Enfin en se démocratisant, les « Robo-conseillers » marchent sur les plates-bandes de la gestion de patrimoine. Bien qu'elles ne s'adressent (pour l'instant) pas aux mêmes cibles, les banques privées ont bien compris que l'arrivée de ces nouveaux acteurs marque un besoin de changement pour s'adapter à une nécessaire transformation digitale. Sommaire Introduction I. Naissance d'une société nouvelle par l'innovation disruptive A. L'inéluctable transformation du modèle de placement II Une génération désireuse de changement « La confiance se perd plus vite qu'elle ne se gagne » Le rendement, une notion subjective B. [...]
[...] La rationalisation de la gestion financière nécessaire pour le conseil A. Un partenaire intéressant pour l'indépendante de la gestion de patrimoine Une nouvelle expérience client non élitiste Une base client élargie B. « L'advisor » peut intégrer le « robo » pour exceller L'intégration du « robo-advisor » dans le modèle traditionnel Un modèle hybride pour la gestion de fortune Conclusion Bibliographie Annexe 1 - Comparatif des taux d'intérêt à 10 ans Annexe 2 - Questionnaire d'un acteur du marché Annexe 3 - Questionnaire MIFII Annexe 4 - Analyse du cabinet EY Introduction Les nouvelles technologies ont une incidence forte sur nos vies quotidiennes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture