Préparer la retraite, gestion de patrimoine, optimisation à la retraite, régimes de retraite
Le 25 avril 2022, au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République française pour un second quinquennat, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a relancé le débat sur la réforme des retraites en déclarant qu'il n'écartait pas l'hypothèse d'un passage en force du gouvernement sur ladite réforme par le recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution de la Ve République française, et ce, bien qu'il a « toujours dit que cette réforme devait faire l'objet, le plus possible, de discussions et d'un dialogue avec l'espoir d'aboutir à un compromis. ».
[...] Problématique et plan Ainsi, en France, les houleux débats concernant le régime de retraite se sont succédés au rythme des réformes, ou tentatives de réforme, comme c'est actuellement le cas, dans l'actualité récente, avec la volonté affichée du Gouvernement français qui souhaite instaurer un régime de retraite par points pour un départ à la retraite, à taux plein, envisagé à 65 ans. Face à ce constat d'une évolution législative récurrente, il est plus que jamais légitime de s'interroger sur la façon la plus optimale de préparer sa retraite. À cette fin, il apparaît qu'il convient, plus que jamais, de préparer sa retraite de la façon la plus optimale possible tout en ayant conscience que, pour ce faire, il existe non seulement de nombreux dispositifs individuels mais également un large choix de dispositifs collectifs (III). [...]
[...] Quelle est la façon la plus optimale de préparer sa retraite ? - Introduction Présentation du sujet Le 25 avril 2022, au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République française pour un second quinquennat, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a relancé le débat sur la réforme des retraites en déclarant qu'il n'écartait pas l'hypothèse d'un passage en force du gouvernement sur ladite réforme par le recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution de la République française, et ce, bien qu'il a « toujours dit que cette réforme devait faire l'objet, le plus possible, de discussions et d'un dialogue avec l'espoir d'aboutir à un compromis. [...]
[...] Aujourd'hui, le système français de retraite, fondé sur le principe de répartition, se décline à travers ses deux composantes que sont la retraite de base et la retraite complémentaire, toutes deux obligatoires désormais. Toutefois, bien que l'usage veut que l'on parle « du » système français de retraite, il convient de préciser que celui-ci n'est ni totalement unifié, ni parfaitement homogène puisqu'il existe, en France, une pluralité de régimes de retraite différents. Tout d'abord, comme susmentionné, le régime général, qui s'articule autour d'un régime de base et d'un régime complémentaire tous deux obligatoires, couvre près de 71% des actifs français. [...]
[...] De plus, les actifs non-salariés (tels que les indépendants, les artisans, les commerçants etc.), qui constituent environ 10% des actifs français, dépendent, quant à eux, des régimes de retraite des non-salariés. Les organismes auprès desquels ces derniers sont affiliés gèrent à la fois leur régime de base et leur régime complémentaire. Il s'agit de la Sécurité sociale des indépendants (SSI) pour les industriels, les commerçants et les artisans ; la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) pour les actifs qui exercent une profession libérale (tels que les médecins, les avocats etc.) ; et, comme indiqué précédemment, la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les exploitants agricoles. [...]
[...] Cette tension, qui s'exprime au sein de la société française dès qu'un Gouvernement français envisage de réformer le système français de retraite, s'explique, en partie, par l'histoire et les grands principes qui sous-tendent ledit système. En effet, bien qu'ayant été réformé à de nombreuses reprises depuis, l'instauration du système français de retraite, tel que nous le connaissons aujourd'hui, remonte à 1945, c'est-à-dire à l'issue de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Lors de son entrée en vigueur en 1946, la France a fait le choix d'un système de retraite fondé sur le principe de répartition plutôt que d'opter pour système reposant sur le principe de capitalisation. [...]
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