Fatalité du mal-logement, logement en France, précarité, HLM Habitations à Loyer Modéré, fondation l'Abbé Pierre, Emmanuel Macron, HBM Habitat Bon Marché, ZUP Zone d'Urbanisation Prioritaire, accès à la propriété, APL Aides Personnalisées au Logement, livrets d'épargne populaire, exclusion sociale, OPH Office Public d'Habitat, logements sociaux, personnes sans-abris, loi ELAN, Action Logement, loi SRU, programme Logement d'Abord
Le mal-logement est un sujet brûlant de notre société. La préoccupation française sur le mal-logement traverse les siècles. Pourtant, malgré les nombreuses politiques qui se sont succédé, le mal-logement ne pourrait pas être plus actuel. Il concerne, depuis 2017, plus de quatre millions de personnes. N'étant pas universel dans ses critères, il n'existe pas de définition à proprement parler de ce terme, bien qu'il soit relativement peu équivoque. Les nuances de ce mot peuvent se trouver dans les codes sociaux ou encore la situation économique de la société.
C'est la fondation l'Abbé Pierre, apparue à la fin des années 1980, qui a apporté le plus d'éléments permettant de définir le mal-logement français, en se basant sur différents critères. Tout d'abord, l'absence de domicile personnel. Elle est la forme la plus courante du mal-logement. Cette notion ne compte pas seulement les personnes n'ayant pas de domicile à eux, mais concerne aussi les personnes hébergées chez leur entourage, les personnes vivant dans un établissement à caractère social, ou encore les personnes qui habitent dans des campings, bidonvilles, "squats", ou tout autre lieu ne pouvant pas être considérés comme conformes à titre d'habitation.
[...] C'est-à-dire qu'ils détiennent un quota de logements pour lesquels ils peuvent proposer des locataires potentiels. Malheureusement, l'administration publique paraît aujourd'hui en difficulté, puisque malgré ces mesures et ces possibilités, il y a actuellement en région parisienne un temps d'attente d'environ sept ans pour accéder à un logement social. Un délai bien trop long, qui dénonce un système engorgé et peu fructueux. Les logements sociaux sont aussi touchés par un autre phénomène, qui n'est autre que la vacance de logements. La loi SRU impose depuis le 13 décembre 2000 aux communes correspondantes à certains critères démographiques un taux de logements sociaux de vingt pour cent sur leurs territoires. [...]
[...] Cela lui donne normalement droit à un relogement dans un logement social, dans les six mois suivant la déclaration d'insalubrité. Malheureusement, huit mois après, la famille vit toujours dans le logement insalubre qu'elle paie six cent cinquante euros par mois à des propriétaires peu scrupuleux. Soustrait aux neuf cents euros d'allocations chômage qu'il touche tous les mois, le père de famille se retrouve avec seulement trois cent cinquante euros par mois pour faire vivre ses deux enfants et lui-même. De plus, il est compliqué pour lui de concilier l'emploi du temps de ses enfants avec un travail. [...]
[...] Reste à les généraliser en nous assignant une obligation de résultat : ne plus laisser personne, homme, femme, enfant, sans un vrai logement pour se reposer, se ressourcer, se reconstruire. Pour vivre tout simplement. Nul besoin d'un nouveau diagnostic ou d'une nouvelle grande loi pour agir en ce sens. Tout est sur la table, reste maintenant à agir avec détermination. C'est pourquoi nous vous demandons de vous engager solennellement à mettre en œuvre ce plan dès votre arrivée au pouvoir. [...]
[...] On remarque ici une certaine vitesse de construction. En comparaison, entre la première et la Seconde Guerre mondiale, seuls trois cent mille logements avaient été créés, un nombre mineur comparé à celui-ci. Les ZUP ont été positives en ce sens qu'elles ont contrebalancé la montée des créations de bidonvilles en France. Le dernier bidonville, celui de Nice, qui comptait plus de deux mille habitants, a été rasé en 1976. Mais ces ZUP, bien qu'ayant permis une réduction massive de la carence de logements que rencontrait la France à cette époque, trouveront vite ses limites, au point que leur construction soit interdite le vingt-neuf mars 1976. [...]
[...] Grâce à cet appel, passé sur radio Luxembourg, le gouvernement de René Coty a adopté un programme destiné à la construction de douze mille logements neufs, qui seront appelés cités d'urgences . Ces logements ont été octroyés à des ménages ou à des personnes sans-abris. Quelques années plus tard, en 1957, une nouvelle loi est promulguée, initiant la politique des Zones d'Urbanisation Prioritaires. C'est la première loi qui, en plus de promouvoir de nouveau logement, inclue également la création d'équipements publics. [...]
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