Acheter ou louer un logement, en l'occurrence son premier logement dans le cas des primoacquérants, est une question que l'on est en mesure de se poser. Les loyers sont perçus comme autant de « billets jetés par les fenêtres » et pourtant, dans un contexte de crise et de paupérisation des nouveaux actifs, nombreux sont ceux pour qui la question ne se pose plus.
Après plusieurs années de forte croissance économique, l'économie mondiale est confrontée actuellement à de sérieux défis en termes de maintien du rythme d'expansion observé ces dernières années. La fin de la bulle immobilière aux Etats-Unis avec la crise des subprimes, la crise du crédit, et maintenant celle de la zone euro avec le cas de la Grèce et d'autres pays européens, en outre la France.
Le ralentissement du secteur de l'immobilier résidentiel en France s'est accentué depuis 2007, et les perspectives pour 2010 demeurent sombres.
Cependant, la crise n'enterre pas les projets immobiliers. Certains locataires voient en cette période de dépression, une aubaine à saisir afin d'acquérir son premier logement. Pour d'autres, le moment d'accroître son patrimoine.
Pourtant, beaucoup de Français considèrent qu'il est plus difficile aujourd'hui qu'au milieu des années 2000 d'acquérir sa résidence principale. La hausse des prix de l'immobilier jusqu'en 2008 et les angoisses alimentées par la crise expliquent cette situation. L'incertitude sur les revenus à moyen terme est le premier frein à l'acquisition. Chez les jeunes ménages français et les autres locataires, la crainte de s'endetter pour longtemps domine les autres facteurs de blocage. Parmi ces deux catégories, certains évoquent les difficultés pour obtenir un crédit.
La majorité des Français se dit peu informée des aides existantes pour l'accession à la propriété. Aujourd'hui la question du logement est plus que primordiale. Est-il préférable de devenir propriétaire de son logement ou de rester locataire, en période de crise ?
[...] Le scénario peut être scénario si le contraire venait à se produire. NB : Beaucoup de facteurs ayant des conséquences plus ou moins notables dans le processus n'ont pas été intégrés. Il s'agit entre autre de la hausse des loyers, l'assurance Toutefois, un marché baissier n'est pas forcément synonyme d'opportunités et d'une bonne décision III. Spéculation sur un marché baissier Habituellement et de façon légitime, ceux qui espèrent un krach boursier ou juste une baisse substantielle du marché de l'immobilier, ont des difficultés de logement dans leur vie personnelle. [...]
[...] L'immobilier mettra beaucoup plus de temps à repartir que l'économie. Beaucoup pensent aujourd'hui que la crise immobilière n'est qu'une conséquence de la crise économique et donc que dès que l'économie reprendra son souffle, le marché immobilier suivra. Il faudra pourtant beaucoup plus de temps avant de voir repartir le marché immobilier. En effet, pour investir dans l'immobilier ou pour pouvoir s'acheter une résidence principale, les français ont besoin d'avoir une opinion positive de leur avenir à court et moyen terme. [...]
[...] Sommes nous toujours en période de bulle immobilière ? La réponse est oui puisque ce phénomène repose principalement sur l'incohérence entre la vraie valeur d'un logement avec la valeur de vente émis par le propriétaire ou les agences. Une bulle immobilière est un phénomène ancré et difficile à éradiquer. Effectivement, elle repose sur un conflit d'intérêts entre les parties (acheteur, vendeur, agences immobilières, constructeurs, etc.). Le paradoxe de la bulle est que tout le monde la connaît. Dans un contexte de bulle immobilière, les informations circulent rapidement, sans analyse critique Pour illustrer ces propos, reprenons les chiffres je cite du CREDOC. [...]
[...] Cependant être propriétaire assure une sécurité financière. Si le prix des habitations augmente, être propriétaire de son logementpeut procurer une certaine sécurité financière en raison de la plus-value en capital. Paradoxalement, cela engendre un stress financier. Nous aurons besoin de beaucoup d'argent pour verser la mise de fonds, effectuer régulièrement les versements hypothécaires et payer les autres dépenses courantes. Le propriétaire fait face aux responsabilités de paiement, de réparation et d'entretien. L'autre préoccupation est le choix de vie qu'on choisit en achetant. [...]
[...] Ce qui serait la suite logique de la cause de la crise. Rappelons nous, les banques ont octroyé des crédits à une clientèle insolvable. Or, une entreprise qui ne peut pas emprunter, est une entreprise qui ne peut pas investir et donc développer son activité, ce qui est contraire à l'essence même d'entreprendre. Les menaces sont donc graves sur les créations d'emploi, sur la recherche et surtout ce qui fait l'avenir des PME françaises. Effectivement, dans cette spirale, les premiers touchés ne sont autre que les contribuables et la PME, c'est à dire les organes vitaux de l'économie. [...]
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