Marseille, ségrégation spatiale, politiques de logement, ZUS Zones Urbaines Sensibles, PNRU Programme National de Rénovation Urbaine, ZFU Zones Franches Urbaines, ZRU Zones de Redynamisation Urbaine, NPNRU Nouveau Programme National pour la Rénovation Urbaine, PNRQAD Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés, QTV Quartiers Prioritaires de la Ville, HLM Habitations à Loyers Modérés, ESH Entreprise Sociale pour l'Habitat, OPH Office Public de l'Habitation, paupérisation, ANRU Agence Nationale de la Rénovation Urbaine, plan socio-spatial, Grenoble, choc culturel, SRU Solidarités et Renouvellement Urbain
Marseille est une ville avec un seuil de pauvreté global avancé, ayant un revenu assez faible, mais dont l'étude est intéressante par son statut particulier en tant que ville cosmopolite qui a une ouverture sur la Méditerranée. Pour favoriser le regroupement informationnel le plus fin possible en termes de répartition de la population, il faudrait baser une analyse sur un découpage infra-urbain dans les secteurs les plus désagrégés qui puissent exister et ainsi disposer des contours qui seraient capables de se faire identifier de manière non ambiguë, données qui se doivent de faire preuve de stabilité avec le temps. S'il a été démontré que certaines grandes villes en France expérimentent une forme de différenciation de leurs espaces suivant la nomenclature de certains groupes de populations, il faudrait également se poser la question de savoir qu'est-ce qui peut être le facteur incitant les ménages défavorisés et ceux qui sont aisés par exemple à ne pas vivre ensemble dans les mêmes quartiers ? la réponse à cette question nécessite un préalable de connaissance en rapport avec la formation des métropoles et comment les ménages y sont organisés. La compréhension des mécanismes qui conduisent à la ségrégation renvoie inéluctablement à prendre comme référentiels les fondamentaux en matière d'économie urbaine. La rénovation sur le plan urbain présente un cas d'exception en ce qu'elle apporte une vaste visibilité à la notion de contrainte, quoique dans le cadre de la recherche, on a tendance à privilégier plutôt le terme de mobilité. Cette visibilité sera tout d'abord inhérente aux principes de la loi de 2003, portant institution de la rénovation urbaine.
[...] Ainsi, entre 2001 et 2005, les municipalités concernées par la loi ont connu une évolution de leurs prix immobiliers d'environ 1,3 point inférieure à celle des communes non concernées. Le même modèle estimé uniquement sur la moitié des communes de ce sous ensemble qui étaient originellement les moins dotées en logements sociaux, aide à confirmer la solidité des conclusions. Ce constat conjurerait à une interprétation de cette incidence à court terme comme la résultante d'un signal négatif associé à la construction de logements sociaux dans les communes qui s'y traduirait directement dans la valorisation du patrimoine immobilier ancien. [...]
[...] Il va par ailleurs souligner en qu'elles pourraient se généraliser en tant que modèle de développement sur le plan urbain. Ici, il est opportun de marquer une forme d'insistance sur les violences sur le plan social et symbolique qui de manière générale, vont accompagner ces procédés, tels que le présentent CLARVAL et Van CRIEKINGEN au cours de leurs travaux en 2014, en termes d'évictions des habitants ou des commerçants œuvrant sur le plan populaire, en rendant l'accès au logement compliqué, en matière de mise en place d'une sorte de décalage entre les financements sur le plan de la fourniture en équipements ou de certains évènements, d'avec la demande des populations sur le plan local. [...]
[...] In fine, il est observé dans la ville de Marseille que le reste des communes au sein desquelles sont appelées à habiter des foyers de la ville pratiquent une mixité à vocation bourgeoise. Il s'agit des municipalités se situant dans les arrondissements et 12, en association avec la municipalité d'Aix-en-Provence. Il s'agit d'une métropole qui va présenter de ce fait une géographie résidentielle constituant un modèle contraire à celui de Paris. Il est avéré que la géographie se présente de manière opposée entre une bonne partie des foyers constitués en forte représentativité des classes cadres et celles des municipalités présentant de manière importante la surreprésentation des foyers constitués des classes ouvrier-employé. [...]
[...] Deux principales surfaces dotées d'un fort potentiel auront vocation à définir la ville de Marseille, à savoir : l'aire Euroméditerranée ayant subi sa délimitation en 1995. Cette aire va englober 5 zones ; et certains quartiers dotés d'ancienneté en plein centre de la ville. Une littérature abondante en termes de déplacements s'est en général accentuée sur le cadre conceptuel de la notion et sur la mesure de ceux-ci en y associant le volet sociologique et très moins elle n'a fait référence aux trajectoires résidentielles pouvant en découler, selon les travaux de ATKINSON en 2000, FREEMAN et BRACONI en 2004, et d'autres auteurs encore. [...]
[...] Elle ne porte que sur un sous-ensemble des communes françaises. De plus, pour certaines valeurs des arguments de la fonction sous la forme de laquelle est estimé l'effet de la mesure, le chiffrage en termes de communes qu'on a eu à observer se veut à des moments empreint de faiblesse, du coup, extrapoler la globalité distributive en termes de conséquences partant de cette unique forme dotée de fonctionnalité. Toutefois, elle aura pour but la favorisation d'une exploration des logiques générales, d'après quoi le fait que cet impact soit hétérogène aura à se décliner entre les communes, pour par la suite devoir les rattacher à un paramétrage et à un comportement économiquement visible. [...]
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