Le problème de la bulle immobilière éclate enfin au grand jour.
En effet, depuis quelques mois, ce sujet fleurit dans toute la presse française. Il est en outre de plus en plus inquiétant, même si les médias manipulent ce concept avec prudence, car les anticipations des différents acteurs sont d'autant plus imprévisibles lorsque l'information circule dans les différents média, notamment avec internet.
En outre, il n'est désormais plus question de savoir si bulle immobilière il y a, mais plutôt quand et comment elle explosera, quelle sera son ampleur, sa durée et surtout son impact sur l'ensemble de l'économie, si tel est le cas. Cependant, même si cela paraît évident, il nous faut montrer qu'il existe effectivement une bulle immobilière; et si elle existe quelles en sont les causes, les acteurs ou encore ses aspects ou ses particularités ; c'est en cernant le fonctionnement d'un tel mécanisme que l'on peut mieux prévoir son évolution.
Par ailleurs, il est essentiel de comprendre ce qu'est une bulle spéculative. En quelques mots, une bulle se caractérise par une montée vertigineuse des prix, sans aucun rapport avec tous les fondamentaux économiques, c'est-à-dire l'économie réelle, telle que nous la voyons tous les jours. Quel que soit le domaine (actions, or, immobilier, œuvres d'art...), une bulle se créé lorsqu'une majorité d'acteurs se presse d'acheter, en étant persuadé que le lendemain les prix seront plus élevés, pendant que les vendeurs reportent leur vente pour bénéficier du prix maximum. De plus, les bulles spéculatives sont très dangereuses car il n'y a pas de remède miracle. En effet, il n'existe que deux façons pour qu'une bulle spéculative disparaisse: soit le marché s'autorégule, et alors les prix du marché reviennent doucement à hauteur des prix réels; soit la bulle éclate, et cela peut avoir de très lourdes conséquences. Et une bulle éclate pour les mêmes raisons qui ont fait qu'elle s'est formée : les acheteurs retardent leur achat, anticipant une baisse du prix le lendemain, alors que les vendeurs mettent massivement sur le marché leurs biens, de peur de perdre tout leur capital.
[...] Il semblerait provenir également du refus des ménages de payer un loyer, comme une perte sèche. Par ailleurs, l'allongement de la durée des crédits des crédits sont passés à 25 ans début 2006 contre encore en 2000) est également une cause de la forte hausse de la demande sur le marché immobilier, puisque cela permet à de nombreux ménages d'accéder au crédit. De plus, on peut invoquer la pression sociale pour expliquer cette augmentation de la demande. En effet, celle-ci veut que l'accession à la propriété soit une forme de réalisation de soi. [...]
[...] Néanmoins, cette tendance généralisée de la montée des prix peut éveiller certains doutes ou certaines incertitudes, car, si le marché de l'immobilier peut être prévisible, sa complexité peut être un argument important pour l'avenir. On peut par exemple redouter le risque de contagion par un autre marché comme la Bourse, qui est plus volatile. Bibliographie Immobilier : comment profiter de l'accalmie, L'EXPANSION février 2006 705 pp 84-121. Immobilier : krach ou pas krach ENJEUX LES ECHOS 205, septembre 2004, pp 52-62 (11p). BULLETIN MENSUEL DE LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE février 2006 2 pp 57-72. Document de fond sur les prix de l'immobilier résidentiel dans la zone euro. [...]
[...] Cela peut être très dangereux, car il est fortement possible qu'ils ne puissent plus rembourser leur crédit, car la vente de leur bien ne couvrirait pas le montant emprunté. En définitive, il est possible que le marché de l'immobilier subisse un krach. En effet, au vu des informations précédentes, et notamment le problème concernant la solvabilité des ménages, nous pouvons dire que les risques existent. Cependant, nous ne pouvons qu'émettre cette hypothèse. Il est tout de même sage d'envisager une baisse des prix en douceur. C. Le retour à la normale est-il possible ? [...]
[...] Quel que soit le domaine (actions, or, immobilier, œuvres d'art . une bulle se crée lorsqu'une majorité d'acteurs se presse d'acheter, en étant persuadée que le lendemain les prix seront plus élevés, pendant que les vendeurs reportent leur vente pour bénéficier du prix maximum. De plus, les bulles spéculatives sont très dangereuses, car il n'y a pas de remède miracle. En effet, il n'existe que deux façons pour qu'une bulle spéculative disparaisse : soit, le marché s'autorégule, et alors les prix du marché reviennent doucement à hauteur des prix réels ; soit la bulle éclate, et cela peut avoir de très lourdes conséquences. [...]
[...] Enfin, l'immobilier est un marché spécial dans le sens où il est peu volatil. En effet, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas commode de se séparer ou d'acquérir un bien immobilier, même en période d'euphorie. En outre, aujourd'hui, de nombreux signes nous poussent à dire qu'une bulle spéculative s'est formée sur le marché de l'immobilier. Ceci nous pousse à nous demander si cette affirmation est vérifiée. Et surtout, si cela s'avérait juste, à quoi est-elle due et quels en sont les risques, non seulement pour l'immobilier, mais également pour l'ensemble de l'économie ? [...]
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