Le marché immobilier est comme d'autres : un marché qui répond à la loi de l'offre et de la demande. C'est un marché fragmenté, c'est-à-dire qu'il peut être divisé en sous-marchés (achats, locations…) et il peut être différent en fonction des localisations des biens.
La reprise des prix de l'immobilier en France commence en 1998, suite au crack de 1991. Ce crack, dû notamment aux spéculations sur l'immobilier, a provoqué l'explosion de la bulle spéculative engendrant une baisse générale des prix des logements. Entre 1998 et 2010, les prix du logement ont augmenté, d'après les données de l'INSEE, de 140 % (à titre de comparaison, l'inflation n'est que de 20 % sur cette période), malgré la baisse de 2007-2009 expliquée par la crise financière qui touche le monde entier. On constate en 2010 un retour à la hausse des prix de l'immobilier. Quant aux loyers, ils ont faiblement, mais régulièrement augmenté.
[...] - En temps de crise, l'immobilier est une valeur refuge La pierre est considérée comme une valeur refuge, puisque même en temps de crise elle ne se déprécie pas, au contraire même elle aurait tendance à prendre en permanence de la valeur. Même si cela n'est pas représentatif de la réalité, cette idée encrée dans la façon de penser des investisseurs. Si les rendements locatifs sont plutôt faibles, la plus value immobilière elle reste importante ces dernières années. Les investisseurs ne veulent pas vendre. - L'achat par les étrangers Bien que minime, l'achat de logement par des étrangers contribue à gonfler la demande et donc les prix. [...]
[...] Depuis 10 ans, le marché immobilier français a vu ses prix croître fortement, mais la tendance actuelle semble être à la baisse. Doit-on s'attendre à une explosion de la bulle spéculative ou simplement à son dégonflement progressif ? Bibliographie - Le Figaro du 09/01/2012 par Jean-Pierre Robin - Article La réglementation foncière par Vincent Bénard - L'Express, article du 24/10/2011 par Olivier Brunet et Gilles Lockhart - Le Monde, article du par Anna Villechenon - Dossier : La crise du logement en France, par l'AUDAB - Le Monde, article du par Isabelle Rey-Lefebvre - Quelles sont les causes réelles de la flambée des prix des logements en France ? [...]
[...] Mais, toujours depuis 1998, les prix ne cessent d'augmenter. Alors en ce début des années 2010, est-il possible qu'une baisse des prix de l'immobilier arrive étant donné le contexte économique actuel. En ce début d'année, les prix ont tendances à baisser, mais de manière inégale sur le territoire. On retrouve encore une fois la notion de marché fragmenté, car dans certaines régions de province, les prix de l'immobilier baissent en Bourgogne, en région Centre sur les 3 derniers mois) alors que dans d'autres, les prix stagnent ou augmentent même en Ile de France et à Paris sur les 3 derniers mois). [...]
[...] Ce qui semble unir tous les candidats, c'est qu'il faut débloquer des terrains aux collectivités locales pour permettre la construction de logements à moindre coût. Selon eux aussi, il n'existe pas assez des logements HLM (habitation à loyer modéré) dans les villes. L'augmentation de la construction de ces logements pourrait permettre de loger des ménages qui ont des revenus bas. La crise du logement est donc une préoccupation importante pour les candidats à l'élection présidentielle, car selon la fondation Abbé Pierre, il y aurait en France 3,6 millions de français mal logés. [...]
[...] Cela a provoqué une hausse des loyers de ces habitations, augmentant la précarité du logement. Alors pour enrayer cette situation, le 30 décembre 2008, un amendement a été introduit, l'amendement Scellier. Il permet aux investisseurs qui construisent, rénovent ou rendent des logements propres à la location, tout comme la loi Robien, de bénéficier d'une déduction fiscale si ils louent leurs logements pendant une durée minimum de 9 ans (qui peut être ensuite prolongé pendant 2 fois 3 ans). Pour éviter une hausse des loyers, et recréer une situation que critiquaient les opposants à la loi Robien, cet amendement prévoit l'instauration de loyers plafonds suivant la localisation géographique du logement (Bordeaux et la plupart des villes girondines se situent dans la zone B1). [...]
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