Historiquement, le développement durable est un concept né du cri d'alarme des scientifiques et des ONG dans les années 1970.
Parmi les toutes les définitions du développement durable, celle qui fait aujourd'hui l'unanimité est celle de la commission mondiale pour l'environnement et le développement de 1987 dite « Commission Brundtland » : « le développement durable est le développement qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver les générations futures de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins ».
Concrètement, un développement durable se traduit, au niveau du citoyen, par des gestes quotidiens qui préservent son environnement naturel, une implication dans la vie sociale et politique de la cité et une contribution à la richesse de l'économie locale. Pour l'entreprise, il s'agit d'assurer sa pérennité en créant de la valeur tout en prenant en compte les impacts sociaux et environnementaux de son activité.
Au cours des cinquante dernières années, les préoccupations environnementales n'ont cessé de croître. Le développement industriel, l'augmentation de la production, de la consommation et de l'urbanisation, découlant notamment de la croissance démographique, engendrent des impacts de moins en moins réversibles.
Ces impacts environnementaux, à l'échelle planétaire, se traduisent par la réduction de la diversité biologique, la raréfaction de certaines ressources, une augmentation et une globalisation de la pollution de l'air mais aussi de l'eau et des sols.
Ces impacts sont également sociaux. Les inégalités entre les différentes régions du monde se creusent, la pauvreté augmente, le travail des enfants perdure, l'alphabétisation est insuffisante…
Notre mode de développement actuel a donc ses excès et ses limites.
Le développement durable doit permettre d'établir un nouvel équilibre entre l'homme et son environnement mais celui-ci a un coût et le secteur de la construction ne saurait échapper à la règle.
Comment minimiser les impacts de la construction sur l'environnement, tout en maximisant le confort des utilisateurs et en réduisant les coûts ?
Tel est le problème auquel les constructeurs devront faire face à l'avenir.
Le développement durable, dans l'habitat comme dans les autres secteurs, a pour objectif la préservation de l'environnement pour les générations futures (I) ce qui engendre nécessairement un surcoût de production qui doit être compensé par une réduction des coûts d'utilisation à terme (II).
[...] Parmi ces fonds, ceux ayant trait au développement durable sont les plus nombreux. Au 31 décembre 2006, ils représentaient en France 70% des fonds. La méthode best in class est toujours la plus pratiquée en France. Elle consiste à sélectionner parmi les fonds ceux qui sont les plus convaincants en terme de politiques, de pratiques et de résultats sur le développement durable. Pour les particuliers, les banques proposent également des prêts verts pour promouvoir le développement durable. La Société Générale commercialise depuis le 25 avril dernier son offre de prêts développement durable Ces crédits, proposés aux particuliers, ont vocation à encourager les investissements écologiques et à financer à des conditions avantageuses les travaux destinés à favoriser les économies d'énergie effectués dans des logements anciens. [...]
[...] ) et son profil environnemental. Cependant, ce profil n'informe que sur le niveau d'objectif, par cible, retenu par le maître d'ouvrage et certifié par le CSTB. Il reste néanmoins difficile de se faire une idée du gain environnemental ou de ce qu'est un bâtiment HQE type La certification valide donc un management plus écologique et une démarche plus responsable de construction, avec une plusieurs options possibles quant aux objectifs à atteindre pour chaque cible. Ainsi, sur 22 projets certifiés, les maîtres d'ouvrage affirment la volonté d'être performants voire très performants sur trois cibles : la relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat (très subjectif et peu quantifiable), la gestion de l'énergie et la gestion de l'entretien et de la maintenance. [...]
[...] Résultat, le coût annuel du fuel pour un appartement de 100 est presque divisé par dix, passant de euros à 120 euros. Ces deux exemples de réhabilitation réussie et les autres présentés lors de la conférence Sureuro devraient convaincre les derniers réfractaires à l'habitat durable. La plupart des professionnels français du bâtiment semblent d'ailleurs de plus en plus soucieux d'intégrer des critères environnementaux et sociaux dans leur métier. Cette année, le développement durable était au centre des préoccupations et des débats au salon de la construction, Batimat. [...]
[...] Deux milliards d'individus en 2025 et sans doute 3 milliards en 2050 devront faire face à des pénuries d'eau. Enfin, la biodiversité est en danger : les espèces s'éteignent à un rythme cent fois supérieur au taux naturel moyen, et d'entre elles pourraient disparaître d'ici à 2100. Or, la biodiversité est essentielle au cycle de la vie, à la santé humaine et à notre sécurité alimentaire. Cette situation, lourde de risques de guerres ou de conflits, appelle des réponses globales. [...]
[...] Dans une démarche responsable, certaines entreprises investissent le secteur du développement durable respectant certains critères pour préserver ou, en tout cas, moins malmener l'environnement. Pour les entreprises, cette initiative constitue un bon moyen de se rapprocher de la sensibilité des consommateurs, et d'éviter à terme certains procès comme la pollution des sols, de l'air etc. Depuis quelques années, l'ISR est à la mode parmi les petits épargnants. Ces derniers donnent du sens à leur argent, tout en bénéficiant de la rémunération de la Bourse. [...]
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