Écomusée, territoire, civilisation, identité culturelle, conscience patrimoniale, enjeux environnementaux, conservation préventive, patrimoine mondial de l'UNESCO, Charte pour la Protection du patrimoine mondial, ICCROM International Centre for the Study of the Preservation and Restoration of Cultural Property, ARAAFU Association des Restaurateurs d'Art et d'Archéologie de Formation Universitaire, programme Raphaël, ECCO European Crohn's and Colitis Organisation
L'écomusée est « une institution culturelle permettant la recherche, la présentation, la conservation et la mise en valeur d'un ensemble de biens culturels sur un territoire, représentatif d'un milieu et des modes de vie qui lui sont rattachés. Son rôle est de valoriser le patrimoine matériel et immatériel d'un territoire et d'une population ».
[...] On a un changement d'échelle et de mentalité dans les années 1990. On pense collection dans son ensemble et plus l'objet particulier. On ne pense plus individu mais équipe, on ne pense plus journée/semaine mais années/centaines d'années, on ne pense plus attaque mais ensemble d'attaques, on ne pense plus dépense immédiate mais économie à long terme. Il faut donc concevoir un projet qui implique tout le monde, avec « une volonté institutionnelle mais également une sensibilisation et de la formulation adaptée du projet à chacune des parties impliquées ». [...]
[...] (Définition du dictionnaire Larousse, disponible sur la page Wikipédia de l'écomusée). Valorisation : Respect de l'environnement, Conservation du passé en intégrant l'avenir des populations, Application du concept de « développement durable », c'est à dire répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Territoire muséalisé = adapter les principes de conservation préventive Gestion globale, Identification des variables qui font évoluer le système (qu'est-ce qu'on doit changer pour respecter le territoire), Protection facilitant l'exploitation du milieu sans le détruire, Pérennisation des actions (cohérentes avec l'ensemble). [...]
[...] En 1975, on a le développement d'enseignements spécifiques par l'ICCROM et en 1986 on a un programme de formation : Prema pour le continent africain (Prévention pour les Musées Africains), Premo pour l'Océanie (Prévention pour les Musées Océaniens). En 1978, on a des recommandations sur la protection des biens culturels mobiliers. Ce texte annonce la réflexion sur une définition de la conservation préventive « prévenir les risques = ensemble des moyens mis en œuvre pour sauver les biens contre toute espèce de risques ». [...]
[...] Dans les années 2000, on a le programme Raphaël de la communauté européenne pour « une stratégie en conservation préventive » avec 5 points : Leadership, Planification institutionnelle, La formation, L'accès à l'information, Le rôle du public. A partir des années 1990, l'ECCO promeut et développe des projets pratiques, scientifiques et culturels pour les professionnels en conservation/restauration. En 2002, un guide tend à « prévenir des dangers pour une préservation des biens culturels compatible avec son usage social ». On a des réflexions de l'ICCOM-CC dans les années 2000 avec des modèles méthodologiques pour la gestion des risques. [...]
[...] En 1989, le code de déontologie de l'ICC définit la conservation préventive comme « toutes les mesures destinées à retarder la détérioration d'un bien culturel ou à prévenir les dommages, grâce à l'établissement de conditions climatiques optimales de transport, de manutention, d'entreposage, d'utilisation ». Le champ s'ouvre au comportement humain et au contrôle des activités patrimoniales. En 1992, le IIIe colloque de l'ARAAFU présente une première rencontre européenne sur le sujet de la conservation préventive. En 1994, le texte de Mecklenburg, Tumosa, Erhardt et Mac Cormick est un coup de tonnerre. [...]
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