Ils recommandent de rechercher le plein emploi par des mesures interventionnistes : un budget actif, avec des dépenses publiques et une fiscalité incitative une politique monétaire dynamique, avec des taux d'intérêt attractifs. C'est la logique de multiplicateur des dépenses publiques et le concept de politique monétaire stimulante (...)
[...] Avec l'économie crée des emplois, quels que soient les contrats en vigueur. Un recul lié enfin et surtout aux emplois aidés - à ces emplois créés dans le secteur non marchand à coup de subventions. Au total, il devrait y avoir en France fin juin 110.000 emplois de plus qu'à fin décembre. C'est pas mal. Un quart à peine serait des CNE, des contrats nouvelles embauches. C'est peu. Un maigre résultat pour autant de bruit. En fait, ce que confirment surtout les travaux de l'INSEE comme d'autres, c'est que la contribution du CNE à la création d'emplois est difficile à évaluer. [...]
[...] 24) Instruments d'une politique de l'emploi : objectifs, mécanismes économiques induits. 241) Les dépenses passives 242) Les dépenses actives. Conclusion partie II. Conclusion générale. Introduction. "Mener une politique de l'emploi, c'est créer les conditions pour que la demande de travail des salariés s'ajuste aux offres d'emplois par les entreprises et les administrations. Cela consiste généralement à agir de façon directe (création d'emplois publics, organisation de stages, etc.) et indirecte (politique de formation, incitations fiscales, stimulation de l'économie, etc.) pour créer les conditions permettant aux personnes désirant un emploi d'en trouver un. [...]
[...] La tendance à l'activité des femmes se confirme : en 1994, les femmes représentent de la population active. La tendance à la hausse des qualifications se prolonge aussi : entre 1980 et 1994, la proportion d'une génération accédant au niveau du baccalauréat est passée de à et en 1990, les ouvriers non qualifiés ne représentent plus que de l'ensemble des ouvriers. Enfin, la montée du chômage engagée au cours de la période précédente se confirme et prend une dimension nouvelle. [...]
[...] La phase d'activité professionnelle proprement dite, au cours de laquelle la formation continue et la mobilité professionnelle occupent une place significative, est désormais profondément affectée par des phénomènes de chômage initial ou récurrent, et de reconversion. La phase finale se modifie également, d'une part avec le développement des formules de préretraite, d'autre part avec l'allongement de l'espérance de vie qui rend possible la poursuite, au cours de la retraite, d'une activité, bénévole ou non. D'où en définitive, l'évolution vers une séquence type de la forme : formation initiale/chômage-emploi-formationreconversion/préretraite-retraite- activité. [...]
[...] Les polémiques actuelles autour du CNE, le père du CPE, permettent d'en douter. "L'analyse d'Erik Izraelewicz" compter de la fin des années soixante, arrivent sur le marché du travail les générations du «baby-boom Et à partir de 1974, on assiste à une augmentation très rapide de la population active avec près de individus supplémentaires par an. Entre 1982 et 1990, la population active augmente moins vite, mais sa croissance demeure soutenue. Ce n'est qu'à partir de 2005 (soixante ans après 1945) qu'apparaissent, par le départ à la retraite des générations d'après-guerre, les premiers signes du contre-choc démographique, lequel s'affirmera plus nettement entre 2008- 2010. [...]
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