Au sein du thème du concept d'égalité des chances, nous avons choisi de traiter des discriminations raciales car c'est un sujet de société récurrent et grave qui nous touche tous, soit d'une manière directe (les étrangers qui en sont victimes), soit indirectement car les comportements discriminatoires apparaissent comme une menace pour la cohésion sociale et nous devons donc tous chercher à les combattre. Nous avons situé le sujet dans le cadre de l'embauche car c'est la forme de discrimination raciale la plus courante.
Afin de traiter au mieux ce sujet, il convient tout d'abord de faire la différence entre racisme et discrimination raciale. Le racisme est une « idéologie » qui prône l'existence de races, qui implique une hiérarchisation entre êtres humains. Il n'est pas forcément manifesté par les personnes racistes. En revanche, la discrimination raciale se traduit par des agissements, des actes ou des paroles qui, au premier abord, ne sont pas illégaux, car il peut s'agir simplement de favoriser une personne par rapport à une autre. L'illégalité survient quand cette préférence s'appuie sur des critères subjectifs, tels que l'apparence physique, la religion, la couleur de peau, la consonance du nom de famille, et non pour des qualifications ou performances.
La discrimination raciale à l'embauche est un délit sanctionné par les tribunaux mais pourtant on peut se demander si la réalité reflète vraiment la théorie, c'est à dire si les dispositions prises par la loi trouvent leur écho et donc si la peur de la sanction élimine les comportements discriminatoires.
Nous verrons d'abord l'aspect légal, à travers différents textes de lois puis la discrimination raciale à l'embauche dans la réalité, grâce à des études de cas, un testing et des entretiens, et enfin les conséquences psychologiques et sociales de tels comportements ainsi que les moyens de lutte et de prévention de la discrimination raciale à l'embauche.
[...] La région grenobloise est-elle plus touchée que d'autre ? C'est partout pareil. Il n'y a pas de région où il y a plus de discrimination, et on n'a aucun moyen de comparaison. Il y a peut-être la région du Sud-Ouest, mais c'est pareil ce n'est pas là-bas qu'il y a le plus de plaintes enregistrées. Là bas c'est habituel donc les gens subissent mais ils ne réagissent pas. Sinon c'est dans la région du Nord qu'il y a eu le plus d'appels au 114 enregistrés. [...]
[...] C'est en multipliant ces initiatives que l'on éliminera la discrimination et que l'on assurera le concept d'égalité des chances. [...]
[...] Présidée par le préfet, chaque commission a pour vice-président le procureur de la ville du chef-lieu. Elle a pour mission de réunir des responsables des pouvoirs publics (Directions départementales, police, OPAC, employeurs, services publics, élus etc. des syndicats et des associations. Cependant les CODAC ont eu du mal à ce faire connaître, c'est pourquoi dans leurs premières réunions elles ont souffert à la fois du manque de personnel permanent et de l'absence de données statistiques sur les discriminations. A l'automne 2000, le vice- président de la CODAC de la Marne pris l'initiative d'une disposition faisant obligation à la Police Judiciaire de recevoir les plaintes déposées par les victimes. [...]
[...] 3-2 Les moyens de lutte contre les discriminations raciales A. Les associations de défense : Sos. Racisme : Association (loi de 1901) dont le but est de lutter contre le racisme et aider les victimes. Créée en octobre 1984, son slogan est touche pas à mon pote Plus particulièrement, Sos Racisme s'est engagé à vaincre les discriminations raciales en les dénonçant grâce au testing. La LICRA : La Ligue Internationale Contre le Racisme et les actes Antisémites a été fondée en 1927 par Bernard Lecache pour protester contre les pogroms anti-juifs en Ukraine. [...]
[...] Gérard Leboeuf, secrétaire général de l'union syndicale RATP-CGT a également ajouté qu' il est évident qu'on ne saurait être opposé à cette démarche, pour peu qu'elle se fasse dans le respect des conventions collectives». Le respect de la convention collective et le maintien des critères d'embauche ont été au coeur des préoccupations syndicales. Seules deux organisations, les indépendantes et la CFTC, ce sont opposées à l'élargissement aux non nationaux. Thierry Leroy, secrétaire général de la CFTC-RATP a expliqué que son syndicat exigeait le critère de réciprocité On ne voit pas pourquoi on pourrait embaucher des Américains, des Canadiens ou des Suisses alors qu'eux ne le font pas Mr. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture