Exercice, analyse du chômage, taux de chômage, taux de chômage stationnaire, population active, quantité de travail, Self Suffisance Project
Le chômage est globalement involontaire et naturel : on estime que 48% des chômeurs sont de longue durée involontairement. Cependant, il peut être volontaire compte tenu de deux choses : d'abord du taux de salaire proposé mais également des revenus complémentaires donc bénéficient les chômeurs.
Les revenus complémentaires peuvent être les allocations chômage, les minima sociaux, le revenu du conjoint...
On peut se dire que les frais occasionnés par le retour à l'emploi (métro, bus, essence, garde d'enfants etc...) viennent baisser le gain net qu'on aurait à franchir le pas d'aller travailler.
[...] S'il y a un salaire minimum mis en place, ce qui correspond à la rigidité des salaires. L'état empêche la flexibilité des salaires et donc il ne descendra pas en dessous de la productivité marginale du travail et les offres de travail n'augmentera pas. Ce qui laisse persister le taux de chômage. [...]
[...] Et comme ça revient ensuite aux valeurs du départ, le chômage retourne à la baisse à partir de la 7ème année. La récession enregistrée la 5ème année a fait augmenté le taux de chômage l'année suivante, c'est-à-dire la 6ème année. En revanche, une fois passé cette période de récession c'est-à-dire à la fin de la 6ème année, l'économie reprend sa trajectoire normale avec une baisse du taux de chômage pour se rapprocher à long terme du taux de chômage naturel mais avec 5 années de retard par rapport à la situation précédente. [...]
[...] Et donc le chômage augmente. Comment cela peut s'expliquer dans le cadre de l'analyse classique (salaire = productivité marginale du travail). Dans l'optique classique, lorsqu'il y a beaucoup de candidats au travail, le salaire baisse avec une hausse de l'offre de travail au point qu'on peut rémunérer les travailleurs en dessous de leur productivité. Le coût du travail baisse et les entreprises embauchent. Ce qui fait augmenter le nombre d'emplois. Le retour à l'équilibre passe par la variable salaire qui correspond au prix du travail. [...]
[...] Ceci dit, très récemment, les allemands ont pris le chemin de la réduction de la durée du travail et le chômage tend à baisser. Donc la baisse du temps de travail peut réduire le chômage à deux conditions : avoir une croissance des emplois, la baisse de la durée doit être une baisse négociée au cas par cas et non pas imposée par la loi. L'emploi n'est pas une variable fixe et le fait de retirer les gens de l'activité, la part d'emploi rétrécit. [...]
[...] L'objet de l'expérience était de savoir si offrir un salaire substantiel à ce qui trouve du travail accroit le retour vers l'emploi (si le fait de valoriser le retour à l'activité permet un retour à l'emploi) Self Suffisance Project du groupe test ont retrouvé un emploi contre 15% du groupe témoin. La prime a donc accéléré le retour vers l'emploi. L'augmentation du revenu d'activité favorise donc le retour à l'emploi (ce type de dispositif existe en France à travers le RMI, RMA, RSA, PPE . pour inciter certains chômeurs à sortir du chômage). En revanche, ces résultats peuvent être relativisés car tout le monde n'a pas retrouvé un emploi. [...]
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