Permet aux entreprises de faire varier la quantité de travail qu'elles utilisent en fonction de leurs besoins.
La flexibilité quantitative interne :
- La flexibilité quantitative interne consiste à faire varier le temps de travail des effectifs, sans changer le nombre de salariés en fonction des variations de l'activité.
- Réalisation par les moyens suivants :
- L'annualisation du temps de travail (la durée du travail sera donc différente d'une semaine à l'autre en fonction de l'activité) : permet d'éviter le recours aux heures supplémentaires : mise en place d'horaires flexibles.
- L'embauche à temps partiel : souvent dans les services en contact avec la clientèle (restauration rapide, commerce de détail…).
- Recours aux heures supplémentaires : permet ajuster la disponibilité des salariés aux aléas de l'entreprise.
[...] Les salariés subissent les incertitudes du marché Les horaires des salariés dépendent des fluctuations de la demande La variation de la demande étant incertaine, les horaires des salariés peuvent changer fréquemment. le salarié peut avoir des horaires complémentaires à la dernière minute. En quantitatif, on aura tendance à ne voir la main d'œuvre que comme un outil d'adaptation aux variations de l'environnement et non comme des personnes à part entière avec leur vie extraprofessionnelle Augmentation de la charge de travail Un salarié plus autonome et plus compétent va avoir pour conséquence une augmentation de sa charge mentale de travail. [...]
[...] En cas de période d'activité creuse, ils peuvent facilement licencier afin de garder un résultat équilibré. Les entreprises prennent alors peu de risques en embauchant puisque le coût de licenciement est très bas. Soulignons à présent que les Danois donnent une importance prioritaire au climat social sur le lieu de travail. En se sentant bien, les employés sont donc plus productifs et plus attachés à leurs activités. Atteignant plus de 5 pour cent du PNB, les dépenses danoises consacrées aux politiques de l'emploi sont les plus élevées de l'Union européenne. [...]
[...] Le tournant décisif a eu lieu dans les années 90. Le Danemark décida alors d'arrêter d'autant financer le chômage avec l'espoir de le voir diminuer. Définition globale de la fléxicurité La Fléxicurité combine les exigences de flexibilité du marché du travail et de l'économie dans sa globalité à celles de sécurité des personnes. Triangle d'or Explication des 3 sommets du triangle: la flexibilité des postes : La flexibilité du marché du travail repose avant tout sur une flexibilité des postes. [...]
[...] La précarité des emplois : situation instable pour les salariés. Ces emplois, synonymes d'insécurité, touchent surtout les jeunes et les femmes. Leur situation est fragilisée puisqu'ils alternent des périodes d'activité et des périodes de chômage. Le travail à temps partiel : Les faibles salaires et les heures de travail réduites mettent les travailleurs en situation de forte dépendance vis-à-vis de leurs employeurs. Leur vie sociale et familiale est perturbée. Situations instables pour les salariés : ils peuvent se sentir à l'écart de l'entreprise. [...]
[...] Les dirigeants sont exigeants en matière de qualification et de compétences : phénomène important de sélection des salariés La flexibilité comme frein à la croissance Les faibles salaires représentent une source de démotivation pour les salariés (absence, turn-over). L'augmentation des démissions a un impact négatif sur la productivité et les coûts de production. La précarité pour les travailleurs peut affecter leur capacité à consommer et à investir. En pesant sur la consommation et l'investissement des ménages, la flexibilité peut donc ralentir la croissance économique. [...]
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