Simon Burgess, marché du travail, fonction d'appariement, marchés d'emploi locaux, travel-to-work areas
Le marché du travail peut être vu comme un processus d'appariement de constitution de parties entre un travailleur et un emploi vacant.
La fonction d'appariement s'est imposée comme l'un des instruments privilégiés de l'analyse macroéconomique du marché du travail.
Les données empiriques sur les fonctions d'appariement: en établissant l'existence d'une relation d'appariement dans un ensemble de données large de panel des marchés d'emploi locaux, en fait travel-to-work areas (TTWAS) en Angleterre.
[...] Il s'avère ainsi que le flux de sortie du chômage pour les travailleurs évolue de manière contra-cyclique tandis que le flux d'emplois vacant évolue de manière pro-cyclique. Pour le confirmer on effectue une statistique de Moran. Il s'avère que lorsque l'on augmente le PIB de le stock de chômeurs baisse de 0.399 tandis que celui des emplois vacants augmente de ce qui peut s'expliquer par le fait qu'en période de bonne conjoncture les chômeurs diminuent leur recherche d'emplois tandis qu'en cas de bonne conjoncture les chômeurs accélèrent leur recherche d'emplois mais les entreprises peuvent concentre leur recherche de travailleurs sur leur zone d'implantation locale. [...]
[...] On commence par faire une régression standard. Étant donnée que la fonction d'appariement s'apparente à une fonction de type Cobb-Douglas on est obligé d'utiliser une fonction logarithmique sur les données pour pouvoir utiliser les MCO. On obtient une fonction de type : avec Xit est la variable dépendante représente deux types de flux que l'on à analysé séparément : - Un flux de travailleur qui sortent du chômage - Un le nombre d'emplois vacants comblés - μi une variable qui contrôle l'effet fixe dût aux caractéristiques régionales incluant la taille du TTWA. [...]
[...] hétérogénéité spatiale qui est liée à la différenciation des variables et des comportements dans l'espace. En claire l'autocorrélation spatiale reflète l'existence, l'ampleur et l'influence des effets de débordement. IV Analyse des effets de débordement Dans notre modèle la dimension spatiale est captée par le terme d'erreur (résidus de deux TTWA ) c'est pourquoi on parle de la corrélation résiduelle pour désigner l'autocorrélation spatiale. On commence par faire une régression qui représente la corrélation résiduelle (autocorrélation ) en fonction de la distance par la route pour chacune des deux type de variables dépendantes. [...]
[...] Ces externalités conduisent à des inefficiences de marché et le potentiel d'équilibres multiples. L'approche d'appariement dans le marché du travail est construite sur l'importance des frictions spatiales. En testant et trouvant une inter-dépendance spatiale significative entre les marchés en décomposition avec la distance entre eux. En trouvant aussi des données de la variation cyclique importante de la force des débordements spatiaux. II Description des données En analysant manuellement les flux des travailleurs au niveau local et en estimant les fonctions d'appariement pour 303 TTWAS en Angleterre entre Octobre 1985 et Décembre 1995. [...]
[...] De plus certaines régions semblent posséder une corrélation résiduelle plus forte que d'autres et semblent ainsi exercer des effets de débordement plus important. C'est le cas de Londres et du sud est de l'Angleterre. IV Analyse des effets de débordement Le modèle de régression incluant l'effet spatial se présente comme suit : LN(Xit-1)=μi+ηt+αLN(Uit-1)+βLN(Vit-1) avec uit=pWn*ut+vt Wn est la matrice de contiguïté qui traduit les connexions spatiales entre les zones. Wi=1 si les individus sont contigus et 0 sinon On réalise un test d'indépendance spatial avec: Ho : les perturbations sont spatialement corrélées H1 : les perturbation ne sont pas spatialement corrélées. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture