Dans un contexte où le niveau de l'emploi est une des préoccupations premières de la population française, la loi de programmation pour la cohésion sociale est votée le 18 janvier 2005. Nous nous intéressons dans ce mémoire à deux articles de cette loi : l'ouverture de l'activité de placement aux entreprises de travail temporaire et l'obligation de gestion prévisionnelle des emplois et compétences pour les entreprises.
Tout le monde s'accorde sur l'aspect positif de cette réforme pour les candidats et les salariés qui bénéficient de nouvelles opportunités de trouver un emploi et de plus de sécurité au sein de leur entreprise. Mais aucune étude approfondie n'a été faite sur les conséquences de ces réformes sur les acteurs du recrutement concernés : les cabinets de recrutement, les entreprises de travail temporaire et les entreprises.
Nous avons donc étudié les conséquences d'une telle réforme sur les acteurs du recrutement en France. Notre étude consiste à analyser la modification des enjeux, des méthodes de recrutement et de la qualité du recrutement suite à la modification du marché et des nouvelles obligations des entreprises.
[...] Par contre, Christophe Noel et Christophe Martin, appartenant respectivement à l'entreprise SERVAIR et ISS, nous avouent avoir répondu à l'obligation in extrémis. Les causes de cette lenteur de réaction sont expliquées. SERVAIR et ISS appartiennent à des groupes. La mise en place d'une GPEC doit s'effectuer au niveau du groupe. Pour cela, chaque filiale doit proposer des points d'améliorations et des actions répondant à l'obligation au groupe. C'est ensuite le groupe qui négocie avec les syndicats avant de signer des accords. [...]
[...] Dans le cadre de mon mémoire de recherche, je cherche à étudier les effets de la loi Borloo du 18 janvier 2005 sur l'activité de recrutement en France. A ce titre, je sollicite un entretien de votre part pouvant durer d'une demi-heure à une heure. L'objectif de cet entretien est de connaître votre point de vue concernant l'ouverture de l'activité de placement aux entreprises de travail temporaire et l'obligation de mise en place d'une GPEC. Mes questions sont ouvertes afin que votre expérience vous permette de vous exprimer librement sur le sujet et de m'apporter le maximum d'éléments afin de répondre à mes interrogations. [...]
[...] (Graphique Graphique 2 : Pourcentage de l'emploi temporaire par rapport à la population active française Source : Syndicat des entreprises de travail temporaire 2004 En France, on compte 1000 entreprises de travail temporaire réunissant agences se partageant le marché du travail temporaire dont le chiffre d'affaires s'élevait à 18,4 milliards d'euros en 2004. Trois grandes enseignes se partagent la plus grande partie du marché : il s'agit de Manpower, Adecco, et enfin Vediorbis. Ces trois sociétés concentrent à elles seules environ 70% du chiffre d'affaires de la profession. Graphique 3 : Les parts de marché des ETT en valeur Source : SETT Comme nous pouvons le voir sur le graphique Adecco et Manpower sont les deux sociétés possédant les plus grandes parts de marché équivalents à environ 4 milliards d'euros chacune. [...]
[...] Validation ou infirmation des hypothèses suivant les réponses de l'interviewé Merci de m'avoir accordé cet entretien. [...]
[...] ( Mesures mises en place Graphique 15 : Mesures mises en place en entreprises pour la GPEC. Le graphique 15 nous indique que les mesures mises en places sont diverses. En effet, chaque entreprise est confrontée à ses propres problématiques, elles ont donc répondu par des processus différents et adaptés. Dans la publicité, au-delà de 35 ans, les créatifs sont jugés trop vieux, et les commerciaux sont vieux à partir de 45 ans, il faut donc prévoir leur réorientation et la reconversion des seniors (Anne-Sophie Deschâtre) On constate que les formations sont des solutions adoptées par toutes les entreprises. [...]
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