De nombreux évènements, débats et manifestations sont organisés partout dans le monde dans le but de sensibiliser le public au travail des enfants. La plupart des débats portent sur le rapport publié cette année par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) intitulé : « La fin du travail des enfants : un objectif à notre portée ». Proclamée il y a 4 ans par l'OIT, la journée mondiale contre le travail des enfants est observée chaque année le 12 juin dans le monde entier. Elle est destinée à servir de catalyseur au mouvement mondial contre le travail des enfants. Nous allons étudier les liens existant entre la mondialisation et le travail. Afin d'étudier ce lien nous nous poserons les questions suivantes « Dans quelles mesures peut on dire que la mondialisation a eu des répercussions sur le travail des enfants ? Pourquoi les enfants travaillent-ils ? Qu'est-ce qui a contribué à réduire et à augmenter le travail des enfants ? Et que nous apporte les études empiriques liant la mondialisation et le travail des enfants ? Nous rappelons que la mondialisation est une intégration économique mondiale qui va au-delà de l'internationalisation des échanges de marchandises, de services ou de capitaux et qui se caractérise par une mobilité parfaite des capitaux et par une concurrence accrue entre les firmes et les nations. Par le travail des enfants on entend toute activité économique quelle qu'elle soit, exercée par un enfant de moins de 12 ans, le travail autre qu'un travail léger lorsqu'il est accompli par un enfant âgé de 12 à 14 ans, et pour tous les enfants, les pires formes de travail des enfants. Nous porterons essentiellement notre étude sur les pays en développement bien que les pays développés soient également touchés par le travail des enfants. Notre étude s'articulera autour de cette question générale « Dans quelle mesure peut on dire que la mondialisation a eu des répercussions sur le travail des enfants ? » Afin de répondre à cette question nous verrons dans un premier temps quels sont les aspects du travail des enfants et ses déterminants, puis dans un second temps nous verrons les effets négatifs de la mondialisation sur le travail des enfant, dans une troisième partie nous verrons les arguments en faveur de la mondialisation dans les pays en développement, et enfin nous verrons les solutions et l'avenir pour le travail des enfant ainsi que les débats suscités autour de leur situation.
[...] Cela incite donc davantage les parents à envoyer leurs enfants à l'école plutôt qu'à les faire travailler. Mais pour que l'école paraisse rentable aux parents, il faut mettre en place des politiques favorables au bon développement des enfants. En effet, les parents seront tentés d'envoyer leurs enfants à l'école si la mondialisation engendre un effet de revenu. Les optimistes face à la mondialisation suggèrent qu'il faut que les pays aient une motivation qui les encourage à investir dans l'éducation et les compétences professionnelles afin d'éperonner le développement économique et leur compétitivité à long terme. [...]
[...] Tom Harkin, un sénateur démocrate américain, a alors milité dans le but de bannir l'importation de vêtements provenant de pays qui emploient une main d'œuvre enfantine. Les usines ont donc été contraintes de fermer ou de mettre ces enfants à la porte. Toutefois, on a constaté que les enfants ne retournaient pas à l'école pour autant. Ils se sont tournés vers des emplois mal rémunérés ou même des travaux dangereux. De plus beaucoup d'entre eux vivent désormais dans la rue où les enfants vivent en majorité de la prostitution. [...]
[...] Il est nécessaire de mettre en place des institutions et des politiques appropriées. IV/ Quelles solutions, quel avenir pour le travail des enfants ? Bien que la mondialisation puisse avoir un effet favorable sur le travail des enfants, la situation n'est pas réglée pour autant. En effet, de nombreux enfants travaillent encore dans le monde, et souvent dans des conditions intolérables. C'est pourquoi ce débat reste actuel. Ainsi, nous étudierons dans une première partie les solutions envisageables pour pallier ce problème. [...]
[...] En effet, certaines formes de travail ne nuisent pas aux enfants, et au contraire sont pour eux essentielles. Il s'agit le plus souvent d'un travail à temps partiel qui permet aux enfants d'aller à l'école. Il procure ainsi un revenu et permet aux enfants d'acquérir aussi bien des compétences professionnelles que sociales. Néanmoins, les abolitionnistes estiment que l'argument qui veut que les enfants au travail aident les parents à subvenir à leurs besoins est infondé. Selon eux, le travail n'est pas une solution contre la misère des familles, d'autant plus que le salaire des enfants va parfois immédiatement dans la poche de leurs entremetteurs. [...]
[...] L'enfant est ici très pauvre et doit contribuer à la survie de sa famille. Le cumul de deux vulnérabilités c'est-à-dire être enfant et être pauvre ouvre souvent la voie à des formes intolérables de travail. L'exploitation abusive par des employeurs sans scrupules dans des activités informelles se caractérisent par des horaires sans rapport avec la faible rémunération, un effort physique qui dépasse les forces de l'enfant et des conditions éprouvantes qui mettent en danger son bien être physique et psychologique. [...]
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