Cette fiche fait le point sur un thème particulièrement large en économie en balayant les théories et les faits. C'est ainsi que seront évoqués l'approche néoclassique du marché du travail, les approches hétérodoxes du marché du travail, la durée du travail, la distinction entre travail rémunéré et non rémunéré, ainsi que le phénomène de chômage.
[...] dualisme du marché). Durée annuelle du travail en 1996 en France : 1645 heures Taux d'emploi des jeunes de 15-24 ans en France en 1998 : l'OCDE Taux d'emploi des femmes de 15-65 ans en France Taux d'emploi des + de 55 ans Population active = 21 millions Emplois précaires = 2 millions : 27,2% (idem) : 33,6% : 20,1% (le plus bas taux de 17 Le débat autour de la courbe de Phillips La question est de savoir s'il existe un chômage naturel impossible à réduire (sauf à très court terme) comme les monétaristes l'affirment, ou s'il est possible de réduire le chômage (parfois au prix d'une inflation) comme l'admettent les keynésiens. [...]
[...] Avec la monté du chômage, les administrations ont été amenées à jouer sur la variable coût salarial : création de nouvelles formes d'emploi à faible coûts (TUC, CES). Via les prélèvements obligatoires et pour encourager l'embauche dans le secteur marchand, les administrations ont été conduite à réduire les prélèvements obligatoires soit de manière générale (financement des allocations familiales par l'impôt) soit de manière ciblée (exonération pour l'embauche de jeunes). Par ailleurs, les services fournis par les administrations peuvent exercer un effet qualitatif positif sur l'emploi : politique de formation professionnelle/ développement de la compétitivité-qualité des entreprises. [...]
[...] L'analyse libérale explique cette relation par le fait qu'un niveau trop élevé de que accroît le taux de chômage. Samuelson et Solow procèdent à une lecture keynésienne de la courbe de Phillips et la transforme en une relation entre inflation et chômage : l'accroissement des coûts salariaux supérieur aux gains de productivité induit une inflation par les coûts. Mettent en évidence la possibilité d'adopter une politique économique arbitrant entre chômage et inflation. prix = chômage car entreprise estiment que inflation est le signe que la demande s'est accrue d'où ils augmente production et donc embauchent. [...]
[...] L'emploi ne correspond qu'à une fraction du travail dépensé, celle qui fait l'objet d'une rémunération soit par la vente de la force de travail (salariat) soit par la vente du produit du travail (travail indépendant). Le reste = travail domestique, autoconsommation, bénévolat. Un second arbitrage porte donc sur la répartition de la dépense totale de travail entre activités rémunérées (génératrices d'emplois) et activités non rémunérées. Enfin, la relation entre travail rémunéré et emploi est fonction du nombre de personnes entre lesquelles est réparti le travail rémunéré. [...]
[...] L'évaluation de ces politiques pose un problème d'identification de leurs effets : * l'effet d'aubaine * l'effet de substitution * l'effet net Taux de chômage, France Hommes 15-24 25-49 Total Femmes Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers Total PA Les formes de flexibilité Flexibilité quantitative Flexibilité externe * recours à l'extériorisation (sous traitance) * assouplissement du droit du licenciement Flexibilité qualitative 11 * recours au travail temporaire Flexibilité interne * possibilité de faire varier l durée du travail * et les rémunérations possibilité de modifier l'organisation du travail et l'affectation des salariés Extériorisation et précarisation de l'emploi Extériorisation physique Non Oui Non Extériorisation juridique CDI CDD Travail à domicile Oui Intérim Régie Sous Traitance RTT Chaque fois que l'on réalise des gains de productivité il est possible de les utiliser pour produire plus ou pour travailler moins. Pendant les trente glorieuses le plein-emploi aurait- il été maintenu sans la baisse de la durée du travail ? [...]
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