Depuis 1960, la production d'énergie électronucléaire par fission nucléaire est une réalité. Au fil des années, les scientifiques ont développé de nouvelles techniques d'exploitation visant à la fois l'optimisation des rendements et de la sécurité. Pourtant, au cours des années 1990, la gestion et la revalorisation des déchets sont devenus des enjeux majeurs de la production civile. En effet, la saturation du site de stockage de la Hague (Manche) dès 1994 a obligé les scientifiques à chercher des combustibles toujours moins polluants et à développer de nouveaux procédés de retraitement des combustibles. Se posent depuis les problèmes du stockage, du recyclage et de la neutralisation des combustibles irradiés et des produits de fission : un enjeu considérable pour le XXIème siècle [...]
[...] Mais au bout de quelques reconversion, la qualité isotopique du plutonium se dégrade et il produit davantage d'actinides hautement radioactifs. Plusieurs autres solutions sont pourtant envisageables comme le fait de brûler le plutonium dans des réacteurs spéciaux appelés Réacteurs à Neutrons Rapides (R.N.R.) dans lesquels on n'utilise pas de modérateur. On peut aussi utiliser un combustible secondaire appelé MOX (Mixed Oxyde Fuel) et constitué d'oxydes de plutonium et d'uranium mêlés. Quant aux actinides mineurs très radioactifs et à longue période radioactive, on pense aujourd'hui à les transmuter pour les convertir en noyaux de faible période, faiblement radioactifs. [...]
[...] Figure 2.3 : Périodes radioactives 2. La transmutation des déchets à vie longue Quelques périodes d'éléments radioactifs La nécessité de la transmutation est apparue après que l'on s'est rendu compte que certains produits de fission avaient des périodes radioactives extrêmement longues [figure 2.4 En effet, il apparaît aujourd'hui impossible de stocker aussi longtemps du combustible nucléaire et surtout de prévoir suffisamment de place pour son stockage sachant qu'aucun site de stockage ne pourra jamais être décontaminé. Le principe de la transmutation appliquée au traitement des déchets nucléaires consiste à modifier les noyaux d'éléments à vie longue afin de transformer les isotopes concernés en des corps stables ou à durée de vie nettement plus courte ou présentant une radioactivité moindre. [...]
[...] Protons et neutrons forment les nucléons et on associe la grandeur A appelée nombre de masse au nombre de ces nucléons dans un noyau. Le numéro atomique Z correspond au nombre de protons contenus dans le noyau tandis que le nombre de neutrons dans un noyau est noté N. On a alors : Un noyau atomique s'écrit alors symboliquement ZAX. C'est la symbolique utilisée par la table de classification périodique des éléments de Mendeleïev. Au sein d'un noyau règnent des forces de répulsion électrique entre les protons. [...]
[...] : P.U.F . Les clefs CEA, Printemps 2002, Collectif ; éd. : C.E.A . La Recherche, 136 (septembre 1982), La fission nucléaire André Michaudon. La Recherche, n°111 (mai 1980), Le retraitement des combustibles nucléaires François David et Jean-Paul Schapira. Liens Internet pour découvrir la fission et la recherche nucléaire http://www.cea.fr/ , page d'accueil du C.E.A. qui permet d'atteindre de nombreuses pages sur la fission et les déchets nucléaires. http://hoelvoet.free.fr/Voyage/energy/fissioneq.htm http://pogwizd.free.fr/2002-2003/Physique/Chap4.pdf , uniquement sur le modèle atomique et seulement disponible en pdf. [...]
[...] - Les noyaux très légers et instables, de nombre de masse A [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture