Le modèle d'après-guerre est remis en cause. Il y a une moindre croissance de la productivité avec une progression de 2% plutôt que de 5%, les revendications salariales font leur apparition. L'environnement de l'entreprise change : la concurrence augmente, la demande devient de plus en plus instable, les nouvelles technologies entraînent des changements importants. Enfin, la gouvernance de l'entreprise est modifiée, le capitalisme financier est de plus important.
On passe d'une entreprise fordiste à une entreprise en réseau. Il y a un recentrage sur le cœur de métier, on est plus dans l'entreprise fordiste intégrée verticalement, mais bien dans le modèle de l'entreprise en réseau qui permet des économies d'échelle pour affronter la concurrence avec un objectif de rentabilité directe, dictée par les intérêts des actionnaires. Les frontières de l'entreprise sont redéfinies ; faut-il faire ou faire faire ? L'entreprise se doit d'être flexible par des stratégies d'externalisation et d'outsourcing.
[...] Il y a un recentrage sur le cœur de métier, on est plus dans l'entreprise fordiste intégrée verticalement, mais bien dans le modèle de l'entreprise en réseau qui permet des économies d'échelle pour affronter la concurrence avec un objectif de rentabilité directe, dictée par les intérêts des actionnaires. Les frontières de l'entreprise sont redéfinies ; faut-il faire ou faire faire ? L'entreprise se doit d'être flexible par des stratégies d'externalisation et d'outsourcing. 1re partie : La segmentation Le dualisme du marché du travail a été mis en évidence en 1970 par Piore et Doeringer : le système économique est structuré par la coexistence d'un secteur central monopoliste (grosses entreprises) et d'un secteur périphérique (petites unités). [...]
[...] Elle s'oppose à la logique de métier qui repose sur une vision du travail organisée autour de la notion de métier ou de profession. Ce métier doit avoir été appris par celui qui l'exerce. L'apprentissage du métier permet ainsi d'accéder à un emploi. Les salariés ont un fort sentiment d'insécurité malgré une législation très protectrice en France, car ils ont l'inquiétude de devoir être confrontés aux emplois atypiques, c'est-à-dire les contrats aidés, les emplois intérimaires, les emplois à temps partiel. [...]
[...] 3e partie : Débats Débat nº1 Flexisécurité danoise ? La contraction de flexibilité et sécurité est fréquemment employée pour désigner un système social conjuguant une grande facilité de licenciement pour les entreprises (flexibilité) à des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés (sécurité). Le modèle danois de flexicurité repose sur six piliers : Centralisation des organismes de l'emploi et de l'aide sociale sous un seul ministère ; Code du travail très allégé, très peu d'interventions de l'État dans la législation ; licenciement très facile pour les entreprises (à relativiser cependant en raison du fort taux de syndicalisation) ; dialogue social développé entre patronat et syndicats puissants ; prise en charge des salariés par l'État en cas de chômage dans des conditions avantageuses; fortes incitations à reprendre un emploi pour le chômeur (obligations de formation, suivi, sanctions financières . [...]
[...] Pourquoi cette recherche de flexibilité ? A cause des conditions nouvelles de l'économie : le contexte économique actuel est bien différent de celui des 30 Glorieuses. Lors des 30 Glorieuses (bonne conjoncture) , le marché du travail était rigide (CDI) avec un besoin de main-d'œuvre, moins de concurrence et une réglementation stricte (licenciements difficiles). Aujourd'hui (crise), le marché du travail est plus flexible (CDD) avec des périodes de chômage, une concurrence accrue à cause de la mondialisation et une réglementation plus souple (emplois précaires). [...]
[...] En effet, les salariés bénéficient d'une certaine sécurité de l'emploi dans le sens ou le maintien de l'emploi des salariés est maximum, et le processus de stabilisation du marché du travail s'accélère. Débat nº2 La flexibilité : un remède au chômage ? La persistance du chômage dans les pays industrialisés et notamment en France est mise par les économistes néoclassiques sur le compte de trop fortes rigidités sur le marché du travail (intervention de l'Etat et des syndicats). En période de chômage élevé, la flexibilité à la baisse des salaires et du coût salarial devrait permettre une reprise de l'embauche. [...]
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