Le chômage est un chômage d'attente, frictionnel. Il touche essentiellement le marché secondaire, c'est-à-dire les emplois flexibles, or il fonctionne selon des règles de concurrence, c'est le modèle néo-classique.
Piore et Doringer se posent la question de l'évolution: comment cette segmentation va-t-ell évoluer, quelle va être l'évolution de la gestion de l'emploi dans les firmes? Ce que dit Piore, c'est que finalement la survie du marché interne va dépendre d'une part de l'évolution de la demande de travail et donc par ricochet de l'évolution du marché des biens et des services. Si la demande sur le marché des biens et des services devient de plus en plus instable, celaa risque d'influencer le type de technologies utilisées au sein des firmes et donc d'influencer les formes de qualifications requises.
[...] D'où l'importance de la formation continue et non pas que de la formation initiale. Problème : en France, les mesures de politique de l'emploi actives qui sont censées assurer une formation aux chômeurs (congés de conversion) sont insuffisamment développées, alors qu'elles sont primordiales pour les plus vulnérables (non qualifiés et personnes âgées). En France, la majorité des licenciés ne participent pas à ces dispositifs de congé de conversion et lorsqu'ils y participent, leur rendement est insuffisant des chômeurs qui ont bénéficié d'un congé de formation sont encore au chômage un an après. [...]
[...] En France, les relations pros reposent davantage sur une culture du conflit, tout ça fait que c'est difficilement transposable. La réforme du marché du travail, compte tenu du rapport de force défavorable au salarié dans la négociation s'est traduite par un accroissement de la flexibilité, exemple : allongement de la période d'essai, introduction d'un CDD à terme incertain jusqu'à 36 mois, rupture négociée du contrat de travail en cas de licenciement. [...]
[...] Segmentation et chômage Le chômage est un chômage d'attente, frictionnel. Il touche essentiellement le marché secondaire, c'est-à-dire les emplois flexibles, or il fonctionne selon des règles de concurrence, c'est le modèle néo-classique. Piore et Doringer se posent la question d'évolution, comment cette segmentation va évoluer, évolution de la gestion de l'emploi dans les firmes. Ce que dit Piore, c'est que finalement la survie du marché interne va dépendre d'une part de l'évolution de la demande de travail et donc par ricochet de l'évolution du marché des biens et des services. [...]
[...] Si le CDI reste la norme, il est de beaucoup plus concurrencé par les formes particulières d'emploi. Le droit qui encadre les licenciements, l'obligation de reclassement est de plus en plus détourné, les entreprises camouflent des licenciements économiques en licenciement simple. Cette protection n'est alors qu'apparente. Démultiplications des contrats qui sont des contraintes alors que l'on est censé alléger les contraintes. - L'employabilité ; la sécurité de l'emploi doit être aussi comprise comme la probabilité de retrouver un emploi vite dans des conditions similaires. [...]
[...] En France on préférerait le chômage, cette idée vient du fait qu'en France, on est en face d'un paradoxe qui voudrait que d'un coté on est un droit du travail protecteur pour les insiders et malgré tout cela se traduirait par une angoisse croissante des salariés et donc une montée du sentiment de précarité et d'insécurité sociale. Pour comprendre ce paradoxe, il ne faut pas confondre sécurité de l'emploi avec sécurité de la relation salariale. La sécurité de l'emploi est beaucoup plus large. II. [...]
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