Avec un taux de chômage qui se situe aux environs de 10 % de la population active, la France est l'un des pays industrialisés où cette situation reste inquiétante.
Si l'on se réfère à la citation, on se pose la question du rapport de cause à effet entre profit, investissement, et emploi.
Les profits sont les gains, les bénéfices créées par l'entreprise.
Les investissements sont des actions qui servent à accroître le capital de l'entreprise (placement de capitaux) (...)
[...] Proposition de développement structuré Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après demain H. Schmidt Avec un taux de chômage qui se situe aux environs de de la population active, la France est l'un des pays industrialisés où cette situation reste inquiétante. Si l'on se réfère à la citation, on se pose la question du rapport de cause à effet entre profit, investissement, et emploi. Les profits sont les gains, les bénéfices créées par l'entreprise. Les investissements sont des actions qui servent à accroître le capital de l'entreprise (placement de capitaux). [...]
[...] Ils consistent donc à rajouter, par exemple, de nouvelles machines à celles qui existent afin de produire en plus grande quantité. Ils s'accompagnent ainsi de créations d'emplois pour faire fonctionner ces machines. En revanche, les investissements de productivité (ou de rationalisation) visent à diminuer les coûts de production en remplaçant une machine par une autre plus productive. C'est-à-dire, utilisant une main d'œuvre ou des consommations intermédiaires en quantités plus faibles. Un investissement de productivité ne s'accompagne donc pas d'une augmentation de la production et de l'emploi nécessairement. [...]
[...] Les profits vont donc permettre de réaliser des investissements financés par l'autofinancement. Le niveau de profit, condition non suffisante de l'investissement Le niveau de profit n'est pas une condition unique de l'investissement, car il se pose le problème des débouchés. En effet, les entreprises ne vont investir que si la demande effective (notion introduite par Keynes pour caractériser la demande prévue par les chefs d'entreprise lorsqu'il décide de produire, d'investir et éventuellement d'embaucher des salariés en plus) leur paraît suffisante. [...]
[...] A l'inverse, à long terme, le progrès technique présente des effets positifs : réduction des coûts de production qui permet de réaliser des gains de pouvoir d'achat qui entraîne une augmentation de la demande à travers des marchés plus large. Ce qui nécessite la création de nouveaux emplois. La relation entre profit, investissement et emploi est, après étude, très complexe et parfois contredit par les faits. La France est, à ce sujet, très intéressante car il y coexiste un fort taux de profit des entreprises et un taux de chômage inquiétant. [...]
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