Taux de chômage structurel, courbe de Phillips, définition par les prix, définition par l'inflation, arbitrage politique
La fin de la section étudiée est de redéfinir le taux de chômage structurel, anciennement considéré selon le niveau des prix à un instant t, en fonction de l'inflation anticipée et effective (2°). Ce changement de dimension est opéré dans la construction de la courbe de Phillips à partir de la courbe d'Offre Globale (1°). Il est finalement possible, à partir de cette définition, de dégager de nouvelles conséquences et interprétations de cette variable (3°).
[...] > Conséquence : la description naïve de la courbe de Phillips comme relation strictement négative entre taux de chômage et inflation doit être modifiée au profit d'une définition par le taux de chômage réel et structurel, et la variation du taux d'inflation > Il est dès lors possible d'observer une dynamique de l'inflation et du chômage, autour du taux de chômage structurel. B. La dynamique générale du chômage et de l'inflation > Le niveau structurel du taux de chômage a en effet valeur de lieu d'équilibre : dès que le taux de chômage s'éloigne de ce niveau "naturel", l'inflation varie. [...]
[...] On définit alors le taux de chômage structurel comme le niveau du taux de chômage qui maintient l'inflation constante (NAIRU). > Comment expliquer ce passage ? - de manière algébrique : pour u = un on a par définition Pte = Pt+1, soit pdte = pdt+1 = pdt ; d'où - a.un = pdt - pdte = 0 ; d'où a.un = [µ+z]. On a donc dans le cas général : pdt - pdte = -a.(ut-un) avec dans le cas où ut = un, pdt - pdt+1 = pdt - pdte = 0 ; la variation de l'inflation est nulle. [...]
[...] Au niveau structurel ut = un, l'inflation reste constante. > Concrètement : si le taux de chômage est supérieur à son niveau structurel, c'est que les anticipations ont été faites en-dessous de la réalité ; les salaires sont fixés trop bas. Les prix, qui doivent alors s'aligner, diminue de manière relative : l'inflation décroît. (Inversement dans le cas où le taux de chômage est inférieur à son niveau structurel.) Une nouvelle définition du niveau structurel du taux de chômage par son rapport à l'inflation, déduite de la courbe de Phillips "augmentée", permet donc d'établir un schéma dynamique des rapports entre variation de l'inflation et niveau courant du taux de chômage. [...]
[...] ; > On connaît d'autre part la relation d'origine entre taux de chômage et production : u = > On en déduit une relation négative entre niveau des prix et taux de chômage : P = Pe . F[u ; On remarquera qu'il s'agit en fait là d'une corollaire directe du modèle WS/PS : le niveau des prix s'y substitue simplement au niveau des salaires, par égalité.) B. Le passage à l'inflation : définition de la courbe de Phillips > La courbe de Phillips nous donne une relation en général négative entre taux de chômage et inflation : p = pe + - a.u (Les possibles contradictions du modèle n'entrent pas de manière directe dans notre étude.) > Comment expliquer ce passage ? [...]
[...] - Une nouvelle définition du taux de chômage structurel A. Rappel : la définition par les prix > Le taux de chômage structurel est défini comme le niveau du taux de chômage obtenu lorsque le niveau des prix anticipés est strictement égal au niveau des prix réels. > Il s'agit donc du taux de chômage qui peut (et doit) émerger à long terme à mesure que les estimations se font plus précise. > D'après la relation de départ : P = Pe . [...]
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