L'évaluation du chômage en France ne dépend pas seulement des évolutions du marché du travail, mais aussi des changements de définitions.
Il peut être difficile de donner un instantané précis du chômage en France car il existe deux différentes estimations qui cohabitent :
• Celle de l'INSEE qui évalue le chômage au sens de la définition du Bureau International du Travail (BIT) grâce à « l'enquête emploi », enquête réalisée en continu qui permet une estimation trimestrielle.
• Celle du Pôle Emploi qui évalue le nombre de demandeurs d'emplois (DE) inscrits en fin de mois (fusion de l'ANPE et Unedic). Les résultats sont publiés chaque fin de mois. Le nombre de DE peut varier selon leur comportement d'inscription, de leur suivi et de leur accompagnement.
Remarque : Ainsi, un DE peut être inscrit à pôle emploi mais ne pas être considéré comme étant un chômeur au sens de la définition du BIT. Inversement un chômeur au sens du de la définition du BIT peut ne pas être inscrit comme un DE à pôle emploi.
En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail (BIT), un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions :
-être sans emploi, c'est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ;
- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
- avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
Remarque : Le problème de cette définition est qu'il est difficile de déterminer de manière objective ce qu'est un acte actif de recherche d'emploi. Aussi les personnes peuvent se retrouver dans la catégorie de population inactive.
[...] Les femmes de 50 ans sont la catégorie la plus touchée par le chômage de longue durée. Par région : En Ile-de-France une grande partie des emplois sont de type service et tertiaire. On a vu précédemment que le secteur tertiaire était moins durement touché par la crise et ceux contrairement aux emplois de types industriels. L'Ile-de-France est un pôle dynamique, il y est plus facile de se reconvertir dans d'autres activités. Les activités du Nord-Pas-de-Calais ou de l'Alsace par exemple sont principalement industrielles (automobile, construction, etc.) ce qui rend ces régions plus fragiles au phénomène du chômage (fermeture d'usine, chômage technique, partiel, total etc . [...]
[...] Les personnes diplômées à BAC+2 ont des avantages pour s'insérer sur le marché du travail dès la sortie, car elles disposent d'expériences professionnelles recherchées par les employeurs en plus du diplôme au contraire de personnes sorties d'études longues. Par ancienneté : Le nombre de DE inscrits à Pôle Emploi en catégories C depuis un an ou plus augmente de + au mois d'août 2009 sur un an). Le nombre d'inscrits depuis moins d'un an est en hausse de sur un an). [...]
[...] Il ya donc une plus faible progression d'inscription de femmes que d'hommes à Pôle Emploi, le taux de chômage des femmes augmente moins vite. L'augmentation annuelle la plus forte du nombre d'inscrits touche les hommes soit contre des femmes en catégorie A. Pour la première fois depuis 3 ans, en août 2008, dans la catégorie le nombre de femmes est inférieur à celui des hommes (même si pour les catégories C le nombre de femmes inscrites à Pôle Emploi reste supérieur, respectivement et 1843 400). [...]
[...] Une photographie du chômage en France I. Méthodologie Deux méthodes L'évaluation du chômage en France ne dépend pas seulement des évolutions du marché du travail, mais aussi des changements de définitions. Il peut être difficile de donner un instantané précis du chômage en France, car il existe deux différentes estimations qui cohabitent : Celle de l'INSEE qui évalue le chômage au sens de la définition du Bureau International du Travail (BIT) grâce à l'enquête emploi enquête réalisée en continue qui permet une estimation trimestrielle. [...]
[...] Les personnes disposant déjà d'un emploi stable forment une catégorie à part qui se renouvelle peu d'année en année. Conclusion Premièrement, malgré les observations, la hausse du nombre de chômeurs reste minimisée par différents phénomènes : - Au vu de la conjoncture il ya un découragement croissant des chômeurs ; ils cessent de chercher un emploi et ne sont donc pas ainsi comptabilisés en tant que tel. - Il ya une hausse sensible des cessations d'inscriptions à Pôle Emploi pour défaut d'actualisation, les personnes inscrites ne pointent plus, ce qui ne signifie pas qu'elles ont retrouvé du travail. [...]
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