Contrat de nouvelle embauche, contrat de première embauche, les nouveaux de contrat de travail se multiplient. Leur objectif semble évident : encourager les entreprises à embaucher en leur permettant de flexibiliser l'utilisation de leur main d'œuvre afin de pouvoir mieux faire varier leurs effectifs salariés en fonction des résultats de l'entreprise. Les méthodes d'organisation du travail semblent ces dernières années axées sur la flexibilité du travail mais cela n'a pas toujours été le cas. Taylorisme, Fordisme, Toyotisme, autant d'organisations ayant pour but d'accroître l'efficacité de l'entreprise et permettant donc la croissance économique, qui rappelons le consiste à l'augmentation du Produit Intérieur Brut, c'est-à-dire une augmentation des richesses créées sur le territoire nationale.
[...] - On sait que l'augmentation de la productivité est favorable à la croissance économique, car elle stimule à la fois l'offre et la demande de biens et services. On peut d'ailleurs le vérifier empiriquement : la période 1961-73 correspond à la fin du Tayloro-Fordisme et les forts gains de productivité ont généré une forte croissance. - Ford met également en place le Five dollar day, c'est- à-dire une forte augmentation des salaires, ceci va générer une hausse du pouvoir d'achat, ce qui va permettre une augmentation de la consommation. [...]
[...] Nous allons voir ici les effets de ces nouvelles méthodes d'organisation sur la croissance. Les effets des nouvelles méthodes d'organisation du travail sur la croissance Les effets positifs des nouvelles méthodes d'organisation du travail - Les nouvelles méthodes sont basées sur des principes en rupture avec le Tayloro-Fordisme afin de dépasser les limites du Taylorisme et du Fordisme. - Les principes : la rotation des postes permet de rompre avec la monotonie du travail afin de motiver les salariés et ainsi de favoriser une augmentation de la productivité (et donc de la croissance). [...]
[...] On constate que ce type d'emplois nuit à la productivité et à la croissance : aux États-Unis les emplois à temps partiel ont régressé entre 1983 et 2000 alors que le taux de croissance annuel moyen de la productivité ainsi que la croissance ont augmenté. Alors qu'au Japon, en France, au Royaume- Uni, le temps partiel a augmenté et le taux de croissance annuel moyen de la productivité ainsi que la croissance ont été moins forts. - D'autre part, la précarisation du travail nuit à la consommation des ménages et donc à la demande globale, ce qui est néfaste pour la croissance économique. [...]
[...] Taylorisme, Fordisme, Toyotisme, autant d'organisations ayant pour but d'accroître l'efficacité de l'entreprise et permettant donc la croissance économique, qui rappelons le consiste à l'augmentation du Produit Intérieur Brut, c'est-à-dire une augmentation des richesses créées sur le territoire national. On peut donc se demander quels sont les effets de l'organisation du travail sur la croissance ? Ces effets sont-ils forcément positifs ? Nous verrons tout d'abord les effets de l'organisation Tayloro- Fordienne sur la croissance avant de voir dans un deuxième temps les effets des nouvelles méthodes utilisées depuis. [...]
[...] Le Tayloro Fordisme a donc permis de dynamiser la croissance économique. Les effets négatifs - Le système est à partir des années 60 rejeté par les salariés. En effet, la scolarisation a fortement progressé et le niveau de connaissances des travailleurs est donc plus élevé, ce qui amène les salariés à rejeter une division du travail leur empêchant toute réflexion (les travailleurs ne peuvent pas exploiter leurs connaissances). - Le rejet des salariés se manifeste par une augmentation de l'absentéisme, augmentation du turn- over, sabotage, grèves Tout ceci se traduit par un ralentissement des gains de productivité, ce qui nuit à la croissance économique. [...]
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