La validation des acquis professionnels se fonde sur un principe novateur : l'Education nationale permet de faire valoir les connaissances et les compétences acquises dans l'activité professionnelle, pour obtenir un diplôme sans passer par un système formel de formation.
[...] Un minimum de 5 ans d'expérience professionnelle est requis. Ainsi, Toute personne qui a exercé pendant 5 ans une activité professionnelle en rapport avec l'objet de sa demande peut demander la validation d'acquis professionnels qui pourront être pris en compte pour justifier d'une partie des connaissances et des aptitudes exigées pour l'obtention d'un diplôme selon la loi n°92678 du 20 juillet 1992 (journal officiel). Selon le Centre Inffo, l'activité de travail produit des compétences et des connaissances, au même titre que la formation. [...]
[...] L'objectif est que le volet " validation des acquis de l'expérience " VAE entre en application dès septembre prochain. En ce qui concerne le volet apprentissage, les dispositions adoptées seraient applicables en 2002. Plusieurs amendements apportent des modifications concernant la concertation au niveau régional (création de comités de coordination régionaux), mais aussi l'offre de formation (la procédure de déclaration d'existence est précisée) la formation à distance. Un observatoire de l'offre de formation sera créé. Le volet validation des acquis de l'expérience Le volet validation des acquis de l'expérience (articles 40,41 et 42 du projet de loi) vise à redonner au dispositif instauré par la loi du 20 juillet 1992 une plus grande portée au texte et à en étendre le principe à tous les diplômes et titres à finalité professionnelle. [...]
[...] D'autre part, la démarche de la VAP est complexe et la procédure est lourde. Malgré l'accompagnement, les candidats rencontrent des difficultés pour remplir les dossiers (souvent les personnes peu qualifiées), et son délai de réalisation peut aller parfois jusqu'à un an. Le jury éprouve parfois des difficultés pour apprécier les chances raisonnables de succès du candidat, et pour faire une exploitation valide de sa situation professionnelle : les dossiers sont parfois trop inconsistants. D'autre part, la dispense peut apparaître comme un handicap, puisqu'elle exempte les candidats des épreuves qui sont le plus souvent leurs points forts, et ne leur permet pas de bénéficier du système de compensation entre matière. [...]
[...] Elle nécessite des outils. Il s'agira en particulier de définir pour chacun de domaines constitutifs des diplômes les incontournables et les seuils d'exigence, que l'on référera aux unités ou épreuves, objets de la dispense. Le principe qui constitue le fondement de la loi, définit l'activité professionnelle comme productrice de compétences et de connaissances. L'existence d'activités de travail aux contenus diversifiés et enrichis au sein d'une organisation du travail qualifiante est donc une condition indispensable pour une mise en œuvre optimale de la loi. [...]
[...] La collecte nationale sera limitée aux syndicats, groupements professionnels ou association professionnelle à vocation nationale. Au niveau régional, les organismes qui pourront collecter seront - les chambres consulaires régionales ainsi que leurs groupements régionaux ; - les syndicats, groupements professionnels ou associations à vocation régionale, agréés par arrêté du préfet de région et non plus par les préfets de départements. Un organisme qui aura fait l'objet d'un agrément au niveau national ne pourra pas être habilité au niveau régional. Le resserrement de la collecte devrait permettre de passer de 600 collecteurs de l'apprentissage à 250 ou 200, prévoit le secrétariat d'Etat. [...]
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