déclassement, emploi, emploi qualifié, offre de diplômés, chômage massif
Les nouvelles générations d'actifs sont beaucoup plus diplômées qu'il y a 30 ans, mais l'augmentation de l'emploi qualifié n'a pas été aussi forte que celle de l'offre de diplômés.
Dans le contexte d'un chômage massif persistant, certains jeunes diplômés sont ainsi amenés à accepter des emplois faiblement qualifiés ou faiblement rémunérés plutôt que de n'avoir aucun emploi.
[...] Concernant les jeunes sortants des études supérieures jeune sur 3 est touché par le déclassement. On remarque que les jeunes les plus touchés par le déclassement sont ceux possédant un baccalauréat technique et professionnel : selon la Cère et d'après les statistiques socioprofessionnelles de l'ensemble des jeunes ayant terminé leurs études en 1998 et ayant un emploi salarié en avril 2001 connaissent une situation de déclassement contre pour les jeunes sortant d'une école de commerce ou d'un 3eme cycle universitaire Les conséquences chez les jeunes Deux approches théoriques Le problème du déclassement a été abordé par deux sociologues français : Louis Chauvel et Eric Maurin. [...]
[...] La jeune génération, doit-elle avoir peur du déclassement ? 1. Qu'est-ce que le déclassement ? Les différents aspects du déclassement Les nouvelles générations d'actifs sont beaucoup plus diplômées qu'il y a 30 ans, mais l'augmentation de l'emploi qualifié n'a pas été aussi forte que celle de l'offre de diplômés. Dans le contexte d'un chômage massif persistant, certains jeunes diplômés sont ainsi amenés à accepter des emplois faiblement qualifiés ou faiblement rémunérés plutôt que de n'avoir aucun emploi. Ce décalage entre formation initiale et emploi, appréhendé ici en terme de déclassement, qu'il soit perçu par les jeunes ou mesuré statistiquement, touche environ un jeune sur quatre trois ans après la fin des études. [...]
[...] Selon lui, en cas de risque de déclassement, ce sont les emplois les plus stables qui sont davantage protégés pour soutenir leurs positions sociales. Par conséquent, la peur du déclassement, ne fait qu´augmenter et les inégalités sociales s'accentuent. Il propose alors une politique publique diamétralement différente : soutenir davantage les emplois précaires (notamment les jeunes), en améliorant leur possibilité d'insertion dans des emplois stables, qui correspondent à leur formation, ainsi qu´en rendant les logements plus accessibles pour ces classes. [...]
[...] Ce qui a entrainé la création d'un marché dual avec une majorité des emplois étant protecteurs des positions sociales et une minorité d'emplois très précaires, occupés par les moins qualifiés (notamment les jeunes). La peur du déclassement est pour Maurin un tout autre concept. Dans une société ou les compétences s'acquirent principalement pour conserver son statut social, la peur du déclassement touche selon lui la quasi totalité de la population active et cette peur ne fait que s'accroitre en période de récession. Mesures envisageables Eric Maurin relativise aussi sur la dimension politique de ce phénomène. [...]
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