Le 25 avril 1986 a 1h23 (heure de Moscou), le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait. Durant près de 10 jours, une partie importante des produits radioactifs du coeur du réacteur était rejetée dans l'atmosphère, formant un nuage radioactif dont les trajectoires et les retombées sur toute l'Europe ont fait la une des médias pendant de nombreux mois. Le pays le plus touché est la Biélorussie puisque 23% du pays a été contaminé. En Europe de l'Ouest, c'est principalement l'Autriche, l'Allemagne, l'Italie et la Scandinavie qui ont été les pays les plus touché. En France, c'est surtout l'Est du pays qui a été le plus touché, le reste du territoire l'étant nettement moins ou du moins, c'est ce qu'affirmait le gouvernement. En effet, des enquêtes ont été réalisées révélant ainsi la véritable ampleur du nuage. Celui-ci aurait en fait recouvert toute l'Europe, y compris l'Espagne et le Portugal qui, soit disant, avaient été épargnés. Ce nuage a donc été beaucoup plus important que ce que l'on imaginait. A un tel point qu'il existe encore aujourd'hui des conséquences, au niveau biologique bien sur, mais on retrouve également des zones de l'Europe dans lesquelles la radioactivité reste plus élevée que la normal, particulièrement dans l'Europe de l'Est ou certains endroits reste encore très dangereux pour l'homme. Ceci nous ...
[...] La Russie, la Biélorussie et l'Ukraine ont été les trois pays les plus touchés : Les zones ayant plus de kBq par de césium 137 ont été interdites. Dans ces zones, les populations ont été évacuées, les travaux, les productions agricoles, le transit des personnes et des marchandises ont été interdits, toutes les entrées et les sorties de la zone ont été réglementées. Dans les zones où le césium 137 est compris entre 555 et kBq par l'accès a été strictement restreint et contrôlé. Dans les zones où le césium est compris entre 185 et 555 kBq par de césium 137, l'accès a été permis mais contrôlé. [...]
[...] En fait, lorsque il atteint les cellules vivantes, un rayon ionisant, en particulier le rayonnement alpha, cogne les atomes qui les constituent : les électrons en orbite autour des noyau sont bousculés Certains sont éjectés et captés par des atomes environnants. Des ions sont créés, de durée de vie très courte (un millionième de seconde). Les électrons reprennent très vite leur place en libérant sous forme de chaleur l'énergie qu'ils avaient reçue. Durant leur existence éphémère, certains ions ont pu réagir et créer de nouvelles combinaisons chimiques. Des molécules peuvent être altérées, en particulier l'ADN, mémoire chimique de la cellule vivante. Il risque alors de se produire des ruptures de l'un ou des deux brins de l'ADN. [...]
[...] La dose à laquelle se produit le décès de personnes ayant subi une irradiation du corps entier est d'environ 4,5 à 5 Gy, en l'absence de traitement. Cas d'une exposition conduisant à l'apparition d'effets différés Les rayonnements ionisants induisent aussi des transformations des cellules qui, plusieurs années après l'exposition, peuvent engendrer des effets sanitaires qui surviennent de façon aléatoire dans la population exposée. Parmi ces effets dits différés dans le temps on trouve principalement les leucémies et divers cancers (du poumon, de la thyroïde, des voies digestives et urinaires, etc.). [...]
[...] Selon le type d'accident, la durée et le nombre des phases varient. Les conséquences immédiates pour la population sont dues essentiellement aux rejets dans l'atmosphère de substances radioactives et chimiques, le transfert à l'homme des substances radioactives et chimiques étant plus long lorsqu'il s'agit de rejets liquides. Dans le cas des accidents de criticité, c'est la forte émission de neutrons et de rayonnement gamma à proximité de l'installation qui constitue la voie d'exposition principale. Les autorités peuvent demander aux populations de se mettre à l'abri dans un bâtiment en dur et clos, qui peut être leur domicile, celui d'un voisin, leur lieu de travail, ou un établissement recevant du public. [...]
[...] En effet, les versions sont trop nombreuses pour qu'une seule soit convaincante. Cela concerne particulièrement la France. Selon le gouvernement et les scientifiques français, le nuage se serait arrêté aux frontières, stoppé par les chaînes de montagne. Alors que des enquêtes prouvent que le nuage a bien englobé l'Europe toute entière, y compris le Portugal que l'on croyait épargner. Mais ces enquêtes sont discutables puisqu'elles sont principalement réalisées par des journalistes. Il est possible que ces enquêtes aient pour seul but d'augmenter l'audimat. La vitesse de déplacement du nuage est surprenante. [...]
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